Le Bénin fera son entrée en lice ce samedi contre l’Afrique du Sud dans le cadre de la première journée des qualifications du Mondial 2026 à Durban. En quête de son premier succès sur le terrain à la tête des Guépards, Gernot Rohr cherche toujours la bonne formule pour enfin lancer son équipe.
Le 3-5-2 abandonné
Après avoir tenté un système à trois centraux à la surprise générale le mois dernier sur les deux matches amicaux disputés à Casablanca contre la Sierra Leone et le Madagasacar, Rohr devrait abandonner cette organisation utilisé seulement pendant une heure de jeu contre le Rwanda en mars à Cotonou. En octobre, l’équipe béninoise avait eu des difficultés tactiques notamment sur le plan défensif pour contenir les milieux adverses. Aussi, le trio central défensif mis en place n’a pas apporté plus de garanties que prévues et les pistons n’ont pas vraiment rayonné dans les couloirs aussi. Si cette organisation marchait bien sous son prédécesseur Michel Dussuyer, le test n’a pas été concluant à l’évidence. Le technicien franco-allemand devrait donc revenir à son 4-3-3.
Trouver la stabilité.
En plus de l’attente de sa première victoire sous son ère, Rohr n’a toujours pas réussi le moindre clean sheet en six matches officiels dirigés. Les soucis défensifs de l’équipe béninoise sont réelles mais ne se résument pas qu’à la ligne défensive. Le sélectionneur doit trouver les bons leviers pour créer une organisation défensive cohérente adaptée aux qualités des joueurs disponibles. Un travail de fond doit être fait. En ayant une semaine quasi complète pour préparer sa troupe avant le premier duel contre l’Afrique du Sud, des signes d’améliorations seront à surveiller. Autre point sensible, le sélectionneur n’a jamais aligné le même onze sur deux matches d’affilée depuis sa prise de fonction. Il n’a toujours pas trouvé son équipe type même si une colonne vertébrale semblait se dessiner, les performances en club de certains et les indisponibilités ont tôt fait de brouiller les cartes des statuts joueurs. L’équation de la stabilité est loin d’être résolue.
Aligner le meilleur onze possible
En dix mois à la tête du Bénin, Rohr et son staff ont une connaissance plus approfondie de l’effectif pour aligner le meilleur onze possible pour débuter face aux sud-africains. L’heure des choix à surveiller aussi. Le Bénin qui va revenir à une défense à quatre où il faudra lever les doutes entre Cédric Hountondji, Mohamed Tijani et Olivier Verdon pour former une paire centrale. Si Tijani a bien marqué des points lors du dernier stage, le doute existe désormais entre les deux derniers qui n’ont pas été gages de sécurité contre le Mozambique en septembre. Un premier choix crucial car l’axe central c’est la première base de l’équipe. Rohr mûri secrètement l’idée de replacer Verdon en position de milieu défensif. A surveiller. Le coeur du jeu sera aussi un facteur-clé dans l’équipe.Il faut trouver le bon trio complémentaire. Les meilleurs contenus sous l’ère Rohr contre le Rwanda ont été portés par le trio Alhinvi – Dokou – Olaitan au milieu qui ne semblent plus être des premiers choix. Tout comme Cèbio Soukou qui subit un étonnant déclassement au sein du groupe depuis son retour. Enfin en attaque, il y a moins de suspens autour des deux ailiers (A. Hountondji – J. Dossou) qui doivent accompagner le capitaine Steve Mounié en pointe. Rohr qui entre sur un tableau décisif doit rapidement trouver la bonne formule pour son équipe.
Géraud Viwami
J’apprécie et approuve votre analyse. Pour ma part, la perpétuelle présence de Jodel Dossou sur le flanc gauche de l’attaque, sans résultats, demeure un défi. Il ne montre rien, ni en Club, ni au sein des Guépards et n’envoie plus depuis longtemps de bonnes balles a reprendre par la tête par Steve Mounié qui n’attend que cela. Je me demande qui le couvre comme Parrain ? A qui doit-il sa longévité stérile au sein de l’attaque ? Je soupçonne l’Adjoint du sélectionneur et dénonce ce fait si cela est prouvé.
Et puis quand on sélectionne et amène d’autres plus en jambe et en forme dans leurs Clubs (Marcellin Kpoukpo, Charbel Gomez), c’est pour faire tapisserie ou être remplaçant de luxe entrant quand il ne reste pas beaucoup de temps de jeu. De plus, il nous faut un meneur de jeu, et il y en a dans le championnat local, a foison !
Enfin, mon avis est que construire une défense fait qu’on ne prend pas de buts mais pour gagner il faut en marquer et on ne marque pas ou plus, ni au Bénin, ni a l’extérieur… Cela dit pour la défense, pour moi ce gardien souvent titulaire , toujours préféré a ceux qui prestent en Afrique demeure un défi, car en club il se maintient juste, ne faisant plus de cleen sheet depuis belle lurette.
Maintenant, j’ai une question : que devient la Légion de joueurs béninois en Afrique (attaquants, milieux et défenseurs) : au Nigeria ? Togo ? Mali ? RDC ? Moyen et proche Orient ? Égypte ? Tunisie ? Algérie ? Maroc ? Cote d’Ivoire ? Pouvez-vous faire une investigation et nous donner leur forme actuelle ?
Je dirai le reste après ce match de ce soir. Pessimiste ; oui a condition de Gomez soit titulaire et le gardien Dandjinou le soit aussi.
Bonne suite à vous et merci.