Le bruit courait depuis quelques semaines, le CIFAS a bel bien fermé ces portes ce mercredi 20 juillet. Ce n’est pas pour la période de vacance comme d’habitude. Mais c’est une décision définitive. L’annonce officielle a été faite par le propriétaire du centre, Sébastien Ajavon, qui a également évoqué les raisons de la fermeture du plus grand centre de formation sportive Béninois. Voici l’intégralité de sa déclaration.
Sébastien Ajavon, propriétaire du Cifas
Géraud Viwami
Chers compatriotes,
Ayant constaté la nécessité de former les jeunes Béninois talentueux au métier de footballeur professionnel, et dans le souci d’aider nos enfants, nous avions pris la décision de créer le centre international de Formation Ajavon Sébastien, Cifas-Bénin, qui a ouvert ses portes le 11 octobre 2006. Depuis cette date nous avions pris toutes les dispositions pour garantir une formation sportive et scolaire de haut niveau aux jeunes sportifs sélectionnés dans notre centre. Malgré tous les efforts que nous avons consentis pour atteindre les objectifs fixés, de nombreux problèmes, dont les solutions ne dépendent pas de nous, continuent toujours d’entraver la bonne marche des activités de notre centre.
En effet, les différentes structures notamment la Fédération Béninoise de Football qui devrait nous accompagner et nous aider à réussir notre mission, n’ont jamais été en mesure de jouer correctement leur rôles. Après quatre années d’intenses activités, les nombreux obstacles continuent toujours d’empêcher le CIFAS d’atteindre ses objectifs.
Parmi ceux-ci, nous pouvons citer :
– La généralisation de la fraude au niveau des âges des joueurs, empêchant les jeunes formés dans les centres de formation de participer aux compétitions internationales au sein des équipes nationales du Bénin ;
– La non délivrance de licences fédérales aux jeunes athlètes du CIFAS conformément à l’article 4 de l’arrêté ministériel portant conditions générales de création, d’ouverture, de fonctionnement et de contrôle des centres de formation sportives ;
– Le refus d’enregistrement des conventions de formations des jeunes sportifs par la Fédération Béninoise de Football ;
– L’inexistence de championnats des catégories d’âges et des centres de formation sportive
– L’inexistence de lois sur la pratique du sport professionnel au Bénin pour protéger les athlètes et les promoteurs des centres de formation sportives.
Face à tous ces problèmes, nous nous sommes personnellement investis dans la reforme du football mise en œuvre par le ministre Etienne Kossi qui a vu la création d’une ligue de football professionnel dont je fus le président.
Dans le cadre du renouvellement des instances dirigeantes du football et pour œuvrer à la relance des activités sportives nous avions été membres du comité exécutif de la FBF élu en aout 2009. Mais après plusieurs de quinze mois passés au sein du comité exécutif nous avons constaté que monsieur Moucharaf Anjorin n’avait aucune volonté de changer ses anciennes pratiques. C’est alors que douze membres sur quinze du comité exécutif ont démissionné au mois de décembre 2010 pensant que les procédures d’organisation d’une nouvelle Assemblée Générale élective prévue par nos statuts en ses articles 36.1 et 41 devraient être respectées. L’article 36.1 stipule que « Le comité exécutif ne peut valablement délibérer qu’en présence de 2/3 de ses membres », ce qui veut dire que même si 06 membres sur 15 démissionnaient, le comité exécutif n’existait plus puisque ne pouvant plus délibérer.
Quant à l’article 41 il stipule que « En cas de démission du Comité exécutif, le Directeur Exécutif assure l’intérim des affaires courantes. Il convoque une AG extraordinaire élective, dans un délai de deux mois à compter de la date de démission du comité exécutif. Le lieu, la date et l’ordre du jour doivent être communiqué 15 jours avant la date de l’AG ».
Mais sans compter avec l’ingérence du Ministère en charge des sports et de la FIFA.
En effet, les autorités du Ministère de la Jeunesse des Sports et des Loisirs continuent de reconnaitre la légitimité d’un comité trois membres sur quinze alors que l’Assemblée Générale du 04 février 2011 avait souverainement et à 72% des membres de l’AG, soit 37 sur 51 membres élu un nouveau comité exécutif. Cette obstination empêche non seulement le bon déroulement des championnats professionnels et ne favorise pas non plus la recherche de solution aux problèmes des centres de formation sportive au Bénin notamment :
– la non délivrance des licences fédérales aux jeunes footballeurs sélectionnés dans les différents centres de formation ;
– le refus d’enregistrement de leurs conventions de formation par la Fédération par la Fédération Béninoise de Football.
Ne pouvant plus rester dans ce milieu malsain et tenant compte de tous ces blocages qui ne permettent pas le développement correct des centres de formation sportive dans notre pays, je me retrouve aujourd’hui dans l’obligation de procéder à la fermeture du CIFAS-Bénin à compter de ce jour mercredi 20 juillet.
Cette grave décision que je prends à contre cœur aura, je le sais, des conséquences aussi bien sur les pensionnaires du centre que sur l’encadrement technique, académique, médical et administratif. Je prie tous ceux qui peuvent être affectés par cette décision de bien vouloir comprendre que nous y avons été contraints.
Enfin je rassure les uns et les autres que je compte prendre des mesures d’accompagnement pour alléger les peines des acteurs impliqués dans le fonctionnement du centre.
Que c’est difficile, difficile, difficile pour moi, citoyen simple d’accepter une telle dicision mais M. ADJAVON a montré sa bonne foi, sa demarche professionnelle pour apporter sa touche patriotique a notre fotball, mais en vain.
Que c’est dur, dur, dur de l’accepter !
c’est domage pour mon pays que certains, vils individus puissent prendre en otage la chose publique sans que l’Etat ne réagisse
j’ai pitié pour mon pays parce que je ne sais pas si un jour, ça changera; en tout cas, ce n’est pas pour tout de suite. pauvre de nous.
anjorin cé grave toi seul tu veux tt boufer veux tu es etre milliadaire comme bill gate ?
haaaaaaaa c’est dommage tu mouras un jour et le Benin seras tjrs la ou sont donc ta richesse
pprrrrrrrrrrrrrrrrrrf adonon ebei affair toe.