Pour la crise du football, quels sont vos sentiments par rapport à cette crise qui paralyse le sport-roi et comment envisager régler cette cacophonie pour éviter le gaspillage des énergies et l’amour du public pour le football?
Avant d’aborder la crise, je voudrais poser des principes, des bases. Le premier est que je suis ministre de la jeunesse des sports et des loisirs. Je ne suis pas que ministre des sports, même si je faisais abstraction du reste, et que je suis ministre des sports uniquement, aujourd’hui j’ai 22 fédérations à gérer, et le football n’est qu’une discipline. Et si j’avais décidé de faire abstraction des 21 autres disciplines pour ne retenir que le football…Si je n’étais que ministre du football, rien que dans le football, j’ai le football des jeunes, des femmes, de formation, des étudiants, des militaires, j’ai les infrastructures. Il y a un paquet de choses dans le foot. Donc la fédération de football, est très importante. Mais je n’ai pas que ça à faire, je vais lui consacrer le temps qu’il faut mais cela ne va pas occuper l’essentiel de mon temps et occulter les autres fédérations qui ont aussi besoin d’attentions. Ceci dit, mon choix n’est pas d’ignorer la crise qui secoue le foot. Et le foot ne peut pas se développer dans la crise. D’entrée, je vous dis que moi je ne suis pas juge, je ne suis pas magistrat. Donc je ne peux pas juger de qui a raison ou non. Et je réalise aujourd’hui que c’est ce que les gens attendent de moi et ils n’auront pas ça avec moi. Et même s’il y a eu des fautes à des endroits, il y a des personnes compétentes pour décider dans notre pays. Le pouvoir judiciaire est séparé de l’exécutif. Les fédérations sont des associations régies par la loi 1901. Elles ont leurs règles bien précises, il existe également des structures faîtières, comme la Caf et la Fifa pour le foot qui ont leurs principes et méthodes. Nous avons le devoir de faire un certains nombre de choses qui permettent de concorder pour y arriver. Aujourd’hui s’ils ont un conflit, qu’ils règlent ça entre eux, qu’ils aillent aux tribunaux, à la Caf et la Fifa s’ils le veuillent. Mais nous avons le droit de veiller à l’ordre public. Tant qu’ils n’ont pas troublé l’ordre public nous n’intervenons pas. Je veux dire que le fond de la question est en cours d’analyse, que le TAS statue. Tout ce que nous voulons c’est que le football continue, c’est qu’il n’y ait plus de bruits, qu’on puisse se donner la main. Nous voulons que les deux parties puissent se parler afin que nous ayons un seul championnat. Pour que les enfants qui sont derrière, puisque nous donnons priorité à la formation, puissent avoir de l’exemple. Il faut qu’on puisse libérer, dégager le terrain. »
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je comprends que le ministre soit avant tout professionnel de la communication. Mais dans cette crise il s’agit beaucoup plus d’aborder de façon courageuse tout en reste dans les textes que nous nous sommes donnés. C’est plus simple que ça !
Le ministre devrait pouvoir gérer cette crise en se basant sur les textes de la FBF. On ne lui demande pas mieux. Alors qu’il cesse de tourner autour du pot!