A la veille du tournoi, nous avions évoqué son cas. Fortuné Glèlè a été de toutes les batailles, mais n’avait encore rien prouvé sur la scène ouest-africaine. A chaque fois, il a été dans l’ombre d’un titulaire qui reste à l’écart afin de le laisser gérer. Il a à chaque fois fait ses équipes, sans succès et surtout sans conséquence pour son poste d’adjoint. Il a survécu aux naufrages, entre Ouagadougou, Bamako et Cotonou. Cette fois-ci, face à la liste laissée par Nobilo parti la veille, glèlè a eu 3 jours de préparation. Il déplorait cela en « On » comme en « Off ». Il n’y croyait pas trop. Cela a pu être un déclic. Il a resserré les liens et s’est montré modeste et réaliste dans sa composition d’équipe. Cela a payé. Le Bénin a joué sur des individualités et sur des astuces : comme des Ecureuils quoi ! Roublards et attentistes, comptant sur le pied gauche de Louté, ils ont su rester en permanence à 8 derrière. C’était un jeu à l’italienne pratiquée par une équipe de Glèlè qui n’a pas eu de réelle préparation, mais experte en bricolage.
La 3e place acquise à Cotonou en 2009, et la 2e place flatteuse acquise à Bamako (avec 4 points loin derrière le Mali premier avec 9 points) en 2008, la 3e place à Ouagadougou en 2007 sont de vieux souvenirs. Le Bénin s’est surpris et a surpris son monde. Sénégalais et ivoiriens ont eu du mal à comprendre.
Critiqué depuis un an en raison de choix tactiques peu justifiables. C’est assez complexe de comprendre pourquoi il est resté en place. Cette fois-ci, il a démontré qu’il pouvait bricoler et gagner. Les limites du jeu pratiqué et du groupe dont a disposé Glèlè ont fait chuter le Bénin face au Niger. L’équipe a connu en finale les revers de ses qualités. Elle ne s’est jamais préparée et ne pouvait rivaliser sur la longueur avec un groupe nigérien en place depuis au moins 4 à 5 ans. La logique du football de haut niveau nous a rattrapés. Pourvu que les fois à venir, on se prépare mieux. Car désormais, Glèlè ou pas, le Bénin est attendu par les plus grandes équipes de l’espace Uemoa qui n’ont pas digéré leur échec à Niamey.
Bravo Glèlè, et que cette fois serve réellement à plaider pour une préparation plus cartésienne !
Aubay
il est nul un point c’est tout
Trop facile loïc!!