(Poté, Kobéna, Adénon, Imorou, Bemenou et Chrysostome à l’entraînement)
Confusion bien réelle autour de la sélection de football
Malgré l’intervention rassurante du ministre Kérékou, sur le terrain, c’est Fortuné Glèlè qui a débuté un stage avec les joueurs qu’il a convoqués. Pendant ce temps, nos sources confient que le sélectionneur Denis Goavec a déposé lundi matin au siège de la Fbf sa liste. La confusion est bien réelle.
Ce qui est surprenant est que le premier stage organisé en février par Denis Goavec a reçu l’onction du ministre des sports. Le deuxième stage qui a débuté la semaine écoulée et stoppée le week-end n’avait pas eu tant que ça le soutien du ministère. Ceci a conduit Denis Goavec, selon nos informations, à se poser des questions et à stopper ses travaux. Car dans le même temps, vendredi soir, la confusion a été créée avec la publication de la liste de Fortuné Glèlè.
Dimanche soir, le ministre a tenté de rester ferme en disant avoir rejeté la liste de Glèlè et attendre celle de Goavec.
Sur le terrain, la réalité est autre : Glèlè a pris les rênes sans l’onction du ministre.
Défiance de l’autorité ?
Les signaux indiquent clairement que le ministre des sports n’est pas suivi par tout son cabinet, certaines personnes essayant d’encourager Moucharafou Anjorin à faire prendre des initiatives à Fortuné Glèlè. A la bonne africaine. Car les sélectionneurs expatriés et leurs méthodes cartésiennes n’ont jamais été vus d’un bon œil dans nos systèmes de gestion parfois artisanaux.
On se pose la question de savoir d’où viennent les moyens utilisés par Fortuné Glèlè et quelle assurance et onction a-t-on pu lui donner pour qu’il débute un stage, malgré la clarté des propos du ministre Kérékou. Est-ce par défiance ou parce qu’il est protégé ? La deuxième thèse apparaît plus plausible. Car ce serait surprenant qu’étant sous-contrat avec le ministère des sports, un technicien se permette d’aller à l’encontre d’une décision du ministre.
Pour le moment, on attend bien de savoir ce qu’il en sera e la sélection béninoise. Car dimanche approche et la sérénité n’est pas encore de mise.
Aubay