Marseille avec les américains, Monaco avec les Russes, Lille avec son milliardaire Luxembourgeois, le Psg avec le Qatar. En France on découvre les investisseurs étrangers, avec au moins 15 ans de retard sur l’Angleterre. Malgré cette nouvelle tendance, les français ont encore du mal à soutenir ce vent de changement qui va propulser le foot national sur la scène internationale. Le traitement fait au Psg par le public et les médias en est une illustration.
En France, les critiques des consultants ne transcendent pas les joueurs. En Angleterre, les consultants sont plus directs, frontaux. En France, ils se cachent derrière les médias étrangers, quand c’est la ligue des champions, ou derrière des petits réseaux d’amis quand c’est la Ligue1.
Comment comprendre qu’un pays qui se fait renverser en finale de son « Euro » par Eder, un jeune attaquant inconnu d’un club français de seconde zone, puisse encore tomber dans le piège de la communication catalane en relayant « La Remontada » ?
Ceci n’est pas juste relayé par des supporters de clubs adverses du Psg, mais par des médias qui ont pourtant « intérêt » au vu des recettes connexes (publicités etc), que les clubs de leur pays aillent le plus loin possible.
Zidane qui est français, qui a été grassement payé par le Qatar pour être son ambassadeur pour le mondial 2022, n’a pas souhaité donner des conseils au Psg avant le match aller, même en blaguant. C’est dire combien en Espagne, la rivalité reste nationale, sans aller au-delà.
En Allemagne, aucun média ne « s’amuse » à évoquer une possible remontée d’Arsenal lors du match retour.
Voilà qui fait bien la différence entre l’environnement du foot français et les 4 autres championnats européens.
Un tel investisseur en Angleterre serait accueilli comme un Messie. Mais en France, le Psg pose problème à une grande partie du peuple français, et de ses dirigeants.
François Hollande a instauré une taxe de 75% sur les salaires de plus d’1 million d’euro, et Manuel Valls son ancien premier ministre ne se gêne pas pour déclarer qu’il supporte Barcelone quand le Psg affronte le club catalan à Paris. Et pourtant, ce sont les impôts payés par de Très grandes entreprises comme le Psg qui lui permettent de faire des promesses électorales aux couches défavorisées.
Le problème de l’environnement français face à une Europe très concurrentielle dans le foot, c’est de croire que c’est l’OM ou autres qui doivent réussir et non le Psg.
En Allemagne, on souligne l’arrogance bavaroise, mais les allemands aiment voir le Bayern gagner. Les médias publics se font un devoir d’acheter les droits des matches à domicile du Bayern ou de Dortmund.
Après, on s’étonne en France de n’avoir gagné qu’une coupe du monde en 87 ans…
Bjfoot.com
Vous êtes français ou quoi!!