(Coup d’envoi à 19h de Cotonou)
Hésiter entre un 4-4-2 et un 4-3-3, hésiter entre Jodel Dossou ou Fadel Suanon ou Djigla comme titulaires, mieux utiliser Mickaël Poté etc. Les équations pour Tchomogo ne sont pas simples, mais c’est ça le rôle d’un sélectionneur : trouver une formule qui gagne.
Jeudi dernier à Cotonou, l’équipe nationale a montré plus d’esprit d’entreprise en seconde période ou plutôt en fin de première période avec l’audace de Gounongbé et plus tard, la percussion de Jodel Dossou. L’attachement du sélectionneur à certains joueurs peut lui jouer des tours s’il ne modifiait pas ses compositions d’équipe. Ce genre de matches décisifs, couperets, existent pour faire grandir les débutants, comme c’est le cas d’Oumar Tchomogo à ce poste de sélectionneur. Se surprendre pour mieux surprendre ses adversaires, voilà qui pourrait être le fil conducteur des Ecureuils dans un match aux allures de finale. L’équipe burkinabè n’est pas à son meilleur niveau, et peut compter plus sur son passé que sur ses jambes. Les Ecureuils quant à eux, ont la fougue de la jeunesse et devront jouer sur leurs qualités de vitesse.
Avec ce groupe on peut faire beaucoup mieux, et ce soir, à Ouagadougou, il va falloir hausser le niveau d’exigence à chaque poste. Tchomogo qui n’aura plus l’excuse du débutant devra trancher, faire des choix importants et pertinents pour avoir enfin la crédibilité qu’il espère tant.
Aubay
Que la chance soit du cote des Ecureilles.