Après le troisième sacre des ivoiriens ce dimanche en finale de la Can 2023, Bjfoot vous présente son équipe type de la compétition.
Ronwen Williams (Afrique du Sud)
Comme un vrai capitaine, c’est lui qui a longtemps maintenu les Bafana-Bafana en vie dans ce tournoi. Personne ne peut oublier ses quatre arrêts historiques aux tirs au buts contre le Cap-Vert en quarts de finale et les deux autres contre la RD Congo qui ont donné le Bronze aux siens. Le gardien des Sundowns a été tout aussi précieux sur sa ligne. Quatre cinq sheet en sept matches. C’était costaud.
Ola Aina (Nigéria)
Il a de faux airs d’un joueur « lourd » par sa masse physique mais il va plus vite en vrai. Difficile à passer en un-contre-un, il a longtemps fait la loi sur son coté droit. L’arrière latéral était tellement indispensable qu’il a même dépanné à gauche sans trembler en demi-finale. Il a su aussi prendre son couloir avec volume de jeu et faire apprécier sa qualité technique sur les phases offensives. Infatigable.
Ghislain Konan (Côte d’ivoire)
Il a mis du respect sur nom pendant ce tournoi. Discret et irréprochable, même dans les temps sombres de son équipe, il a toujours sorti la tête de l’eau. Sans déchets sur les sorties de balle, ses prises d’initiatives vers l’avant ont rendu son couloir quasi imprenable peu importe les clients croisés. L’arrière gauche qui a débuté tous les matches a donné l’impression d’être injouable sur tous les plans. Précieux.
Evan Ndicka (Côte d’ivoire)
Sa prestation XXL en finale contre Osimhen totalement muselé, est venue comme la cerise sur le gâteau d’un tournoi qu’il a maîtrisé. Unique joueur de champ à avoir disputé tous les matches en intégralité, le gaucher est devenu indiscutable. Un sang-froid digne des plus grands, des duels gagnés avec sobriété, aucune zèle et de la juste dans les sorties de balle, il a été injouable. Monstrueux.
William Ekong (Nigéria)
Comme un vrai leader, il a dirigé de main de maître son équipe en étant au coeur de la défense centrale à trois instaurée. Agressif dans les duels et juste dans ses prise de décisions, il a eu peu de déchets. Buteur en groupe puis en demi et finale, il a totalement assumé son statut au sein du groupe. Désigné MVP du tournoi par la Caf, à 30 ans il s’est bonifié comme du bon vin. Taille patron.
Franck Kessié (Côte d’ivoire)
Il a mis du temps à l’allumage mais il est rapidement devenu le chef technique qu’il devrait être. Avant de parler des buts décisifs contre le Sénégal et le Nigéria en finale, le milieu a pris une dimension au point de renverser totalement un public dubitatif à son égard entame de tournoi. Comme un leader, il a régulé et dégagé toute l’assurance qu’il fallait pour son porter équipe pile poil. Maestro.
Aguibou Camara (Guinée)
C’est un petit magicien, il a longtemps été la caution technique du Syli en l’absence de son capitaine légendaire. Créatif et techniquement doué, il a du coffre pour répéter les efforts en plus du coup de rein et de la vista pour faire jouer les siens. Auteur d’un but important contre le Gambie et à l’origine de celui de la victoire en huitièmes, il a été l’une des grosses révélations de ce tournoi. Magic boy.
Yoane Wissa (RD Congo)
Il est sans aucun doute le meilleur joueur des Léopards sur ce tournoi. Auteur de deux buts dont un pénalty décisif en quarts, l’ailier a été dans tous les bons coup. Par le dribble ou la percussion, à gauche comme à droite, il a été un détonateur de tous les instants. Son envie a donné de la vie à l’attaque congolaise qui s’est bien reposée sur lui tellement il était influent. Feu follet.
Simon Adingra (Côte d’ivoire)
Un égalisation incroyable et auteur du coup du franc qui amène le but de la victoire contre le Mali en quarts. Deux passes décisives en finale, record dans l’histoire de la compétition. On aurait pu s’arrêter là mais il a été fracassant alors qu’il a joué ses premières minutes en fin de match lors de la troisième journée. L’ailier , formé à Abi Sport a dynamité le jeu des Eléphants dans son couloir, il a tout bien. Désigné meilleur jeune joueur par a Caf. Il mérite tout les honneurs. Pépite.
Sébastien Haller (Côte d’ivoire)
Arrivé blessé dans ce tournoi, l’attaque ivoirienne a changé de visage dès qu’il a commencé à avoir du temps de jeu. But de la victoire en demi et en finale. Rien que ça. A l’origine de l’égalisation contre le Sénégal en huitièmes mais pas que. L’attaquant de Dortmund a montré sa science du jeu en pivot et multiplié les situations offensives car le danger était permanent avec lui. Héros national.
Victor Osimhen (Nigéria)
Le Félicia et Ebimpé ont scandé son nom comme s’il était à domicile. Le respect se mérite. Auteur d’un seul but dans ce tournoi et créateur de deux penalties, son tournoi vaut bien plus que ça. Omniprésent devant, il a donné du boulot à toutes les défenses croisées. Le sens du don de soi et son pressing constant pour le collectif ont été incroyables, le Joueur Africain de l’année 2023 a totalement assumé son statut. World Class Player.
Géraud Viwami à Abidjan (Côte d’ivoire)