A l’instar de la précédente , Salim Bawa (24 ans) est entrain de réaliser une nouvelle saison convaincante avec Coton Fc en Super Ligue béninoise. Le milieu défensif , capitaine du club de Ouidah en plus d’être indiscutable et indispensable au coeur du jeu a pris du poids avec ses 11 buts inscrits sur cet exercice en cours. L’international béninois est entrain de signer une saison de tous les records chez le champion en titre qui devrait être ultime.
11 buts en 30 matches, des chiffres forts
Il n’est pas la pierre angulaire de Coton Fc pour rien, il n’aura manqué deux rencontres cette saison. Soit 30 matches joués sur 32 possibles. C’est le deuxième joueur le plus utilisé de l’effectif. Titulaire indiscutable c’est un taulier qui est devenu un homme base intouchable. Aligné en milieu défensif, cette saison il forme la duo de double pivot au coeur du jeu en compagnie d’Abdoul Koné. Il a débuté tous les matches qu’il a joué. Préposé aux coups de pieds arrêtés, il a fait apprécier son coup de patte avec deux magnifiques coup francs transformés contre Aziza puis Adjidja. Et sur les pénalties tirés, il connait une efficacité incroyable avec neuf tentatives transformés en autant d’essai. Dans le choc face à Loto, la semaine dernière il a donné la victoire aux siens sur le même exercice à l’aller comme au retour. Avec 11 buts à son actif pour un milieu défensif, il confirme sa montée en puissance et grimpe aussi parmi les meilleurs buteurs. Deuxième joueur le plus décisif de son club cette saison et il est sur le podium du classement des artificiers de la super ligue avec 4 buts sur cette saison alors que Coton a pris la tête du championnat et roule vers un deuxième titre consécutif. Comme ses performances , ces chiffres parlent aussi pour lui.
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Le patron du milieu
Au-delà de ses chiffres qui font l’unanimité , Bawa a réussi un pari inattendu en rejoignant Coton Fc au Bénin en 2021. Il revenait ainsi d’une pige au Maroc passé notamment par le Stade Marocain et Ben Guérir. Il prend vite ses marques sous les ordres de Victor Zvunka et s’impose comme le socle du jeu du club de Ouidah. C’est acteur clé du premier titre du club glané l’année dernière. Une influence confirmée en tour préliminaire de Ligue des champions avec un but contre les ivoiriens de l’Asec Mimosas. Utilisé en milieu récupérateur, il a toutes les caractéristiques modernes requises pour son poste. Il sait jouer simple, vite vers l’avant avec une technicité nette. Il se montre tout aussi précieux dans l’agressivité quand il s’agit de récupérer des ballons. Sa science du placement et sa qualité technique sautent rapidement aux yeux des observateurs. A l’échelle locale, il a mis tout le monde d’accord avant de passer le cap chez les Ecureuils. D’abord, intronisé capitaine chez les A’ en juin 2022, il se glisse dans le groupe des A à juste titre. Il connait sa première cape contre le Sénégal de Sadio Mané à Dakar en juin 2022 lors de la première journée des qualifications de la Can Côte d’ivoire 2024. Ensuite, il est titularisé contre le Mozambique quelques jours plus tard et contre le Madagascar en amical en septembre 2022. Avec ses 3 capes depuis, il a conservé son niveau de performance et sa place dans l’effectif avec l’arrivée de Gernot Rohr à la tête des Guépards. Un bon signe de régularité.
Attendu en Ligue 2 française ?
Impressionant au Bénin, l’étranger lui fait déjà les yeux doux. En fin de contrat à l’issue de la saison, Bawa devrait lever le camp. L’été dernier déjà il était courtisé par l’As Soliman en première division tunisienne qui n’a pas eu l’accord de son homologue béninois. Un intérêt manifesté d’un autre de l’élite autrichienne venus aux renseignements sur sa situation. En janvier dernier , il était également dans les petits papiers d’un club français de Ligue 2 qui voulait palier un départ de dernière minute. Mais l’opération à mis du temps à se formaliser. Selon nos informations , les discussions entre les parties concernées ont repris ces derniers jours pour une arrivée gratuite l’été prochain. Libre de choisir sa prochaine destination dans quelques semaines, l’international béninois doit désormais faire un choix pour franchir un palier à l’étranger.
Géraud Viwami