Le Bénin sera face à la Sierra Leone ce lundi à 17h au stade Général Lansana Conté de Conakry où le dernier match des qualifications de la Can Cameroun 2022 dans la groupe L a été délocalisé. On vous dévoile les clés du matches pour les Ecureuils.
Jouer pour gagner
Une victoire sera le meilleur résultat pour les Ecureuils afin d’éviter une fin de match tragique comme face au Nigéria en mars dernier. Encaisser un but tardif éliminerait les Ecureuils. Le Bénin doit jouer cette rencontre pour la gagner. D’abord pour assurer la qualificaiton. Ensuite confirmer la bonne impression laissée la semaine dernière. Enfin cela permettra d’oublier le triste mois de mars. L’équipe doit montrer plus d’entrain dans le jeu et de l’efficacité pour faire la différence. Le Bénin doit jouer l’attaque et se mettre à l’abri. Ne pas attendre.
Assumer le rôle de favori
Quart de finaliste de la dernière Can 2019, les Ecureuils ont bien changé de statut, c’est le moment de l’assumer face à toute l’Afrique. Dans ce groupe L, derrière le Nigéria qui a logiquement terminé en tête, le Bénin est la seconde nation attendue. Face à la Sierra Leone les Ecureuils partent dans la peau du favori. Vainqueurs à l’aller (0-1), les jaunes doivent faire un résultat à l’extérieur devant la Sierra Leone qui n’a pas gagné un seul match à domicile depuis 2019. Mais le match a été finalement délocalisé à Conakry à cause notamment de la piteuse pelouse de Freetown. Les chiffres parlent également pour les Ecureuils. En cinq confrontations, le Bénin n’a jamais perdu contre la Sierra Leone. En 2007, le Bénin avait déjà validé sa qualification à la Can à Freetown mais les Lones Stars étaient déjà éliminés. Michel Dussuyer et les siens doivent assumer pour éviter une contre-performance.
Ne pas se mettre la pression
Les Ecureuils disputeront une rencontre décisive face à un adversaire qui voudra aussi s’imposer. L’approche mentale sera aussi l’une des clés puisque, les Leones Star sont dans la peau d’un outsider. Malgré l’exploit de 2007 à Freetown, la dernière fois que les Ecureuils devaient valider une qualification à l’extérieur, c’était la catastrophe. En septembre 2016, l’ultime rencontre pour accrocher un ticket pour la Can 2017 à Bamako, a tourné au vinaigre contre le Mali. Lourde défaite 5-2, alors qu’un nul suffisait. Ce triste souvenir pourrait rajouter une couche de pression à un groupe où figure plusieurs éléments qui étaient déjà présents dans la capitale malienne il y a cinq ans. Dussuyer doit trouver les mots pour donner la force mentale aux joueurs afin qu’il puisse se libérer. Les leaders aussi sont attendus.
Géraud Viwami