Le Bénin sera face à la Sierra Leone demain à 17h au stade Steven Siaka de Freetown. Bjfoot.com vous dévoile les clés du matches.
Jouer pour gagner
Une victoire sera le meilleur résultat pour les Ecureuils afin d’éviter une fin de match tragique comme face au Nigéria samedi dernier. Le Bénin doit jouer cette rencontre pour la gagner et faire oublier la piètre prestation du week-dernier. L’équipe doit montrer plus d’entrain dans le jeu et de l’efficacité pour faire la différence. Le Bénin doit jouer l’attaque et se mettre à l’abri.
Assumer le rôle de favori
Quart de finaliste de la dernière Can , les Ecureuils ont bien changé de statut , c’est le moment de l’assumer face à toute l’Afrique. Dans ce groupe L , derrière le Nigéria qui a logiquement terminé en tête , le Bénin est la seconde nation attendue. Face à la Sierra Leone les Ecureuils partent dans la peau du favori. Vainqueurs à l’aller , les jaunes doivent faire un résultat à l’extérieur devant la Sierra Leone qui n’a pas gagné un seul match à domicile depuis 2019. Le Bénin a aussi l’histoire de son côté car en 2007 , les Ecureuils sont allés chercher la qualification à la Can 2018 à Freetown (mais la Sierra Leone n’avait pas d’enjeu) en s’imposant 0-2 grâce à un doublé d’Oumar Tchomogo. En cinq confrontations , le Bénin n’a jamais perdu contre la Sierra Leone. Michel Dussuyer et les siens savent ce qu’ils ont à faire.
Ne pas se mettre la pression
Les Ecureuils disputeront une rencontre décisive face à un adversaire qui voudra aussi s’imposer. L’approche mentale sera aussi l’une des clés puisque , les Lones Star sont dans la peau d’un outsider. Malgré l’exploit de 2007 à Freetown , la dernière fois que les Ecureuils devaient valider une qualification à la Can 2017 à Bamako , le match a tourné au vinaigre contre le Mali. Ce triste souvenir pourrait rajouter une couche de pression au groupe où figure plusieurs éléments qui étaient présents en 2016. Dussuyer doit trouver les mots pour donner la force mentale aux joueurs afin qu’il puisse se libérer. Le capitaine Sèssegnon aussi doit faire valoir son aura de leader.
Géraud Viwami