Vainqueur de la Guinée hier 1-0 , les Ecureuils ont livré leur premier match amical hier à Marrakech mais la copie n’était pas totalement propre. Décryptage.
Ce qu’on a aimé
Le capitaine Stéphane Sèssegnon a qui a fêté sa quinzième année d’exercice sous le maillot des Ecureuils , la semaine dernière a fait son retour sur le terrain avec les Ecureuils depuis octobre 2018. Le milieu offensif généreux comme souvent dans l’entre-jeu s’est encore mué en sauveur en marquant l’unique but du match sur un coup franc puissant. Son 22e but sous le maillot national , il égale le recordman Razack Omotoyossi au classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la sélection béninoise.
Avec une défense à quatre alignée pour la seconde fois seulement par Michel Dussuyer , les Ecureuils ont montré une nouvelle fois une solidarité dans l’état d’esprit. Mais ils ont été aussi sérieux défensivement en concédant peu d’occasions. Autour de la défense centrale Verdon-Adénon , personne n’a triché sur les tâches défensives.
Enfin , Sessi d’Almeida a une nouvelle fois marqué des points au milieu , son extrême activité a fait énormément du bien au bloc équipe. Il devient indispensable car à sa sortie sur le second acte , le Bénin a eu moins maîtrise au milieu. Dans les buts , Saturnin Allagbé aussi a été à son avantage. Serein et appliqué , le gardien niortais est resté concentré à l’image de ces arrêts décisifs en fin de match. Jordan Adéoti aussi prend de plus en plus de coffre dans son rôle de sentinelle pour organiser le jeu au sol en partant de la défense. Entré en seconde période , Emmanuel Imorou par ses montées et centres a donné de la vie à son côté gauche.
Ce qu’on a pas aimé
Si la défense est motif de satisfaction , on peut regretter le manque de cohésion de la ligne d’attaque. Brouillonne , elle était souvent réduite aux percées individuelles de Jodel Dossou et David Djigla qui combinent peu. Ils ont notamment des difficultés à trouver des connexions avec Steve Mounié en pointe. Ce dernier qui a d’ailleurs marqué un but de renard de surface refusé qui amène le coup franc victorieux.
A la récupération du ballon qui se faisait bien d’ailleurs , l’équipe semblait bien en panne. Aucun tir cadré en seconde période , illustre parfaitement la pauvreté offensive des Ecureuils. L’animation offensive sera forcément l’un des chantiers de la dernière phase de préparation.
Géraud Viwami
Bon boulot pour michel ,d’avoir retrouver ce que ses precédent n’ont pas pure faire.