Hugo Bross , le sélectionneur belge du Cameroun s’est exprimé à la veille de sa première finale de Can face à l’Egypte. Il a parlé des atouts de son équipe et sa philosophie.
Hugo Broos , coach du Cameroun
Sur la condition physique
« Avant la Can, on été quelques jours en Guinée Equatoriale, on a très bien travaillé. On a bien dosé les choses, on ne l’a pas fait comme ça. On a fait un programme avec le préparateur physique jusqu’au bout. Aujourd’hui vous voyez que sur le plan physique le Cameroun est très bon. Mais ce n’est pas notre seul atout on en a d’autres. On en aura besoin demain dans le match contre l’Egypte »
Sur les joueurs qui ont refusé la Can
« Si dans quelques mois on aura un match rien ne dit que ce seront les mêmes, peut-être mais tu peux avoir des joueurs qui sont blessés mais c’est difficile à dire. De l’autre côté j’ai toujours dit, les joueurs qui ne sont là, ils ne sont pas là on a fait avec ceux qui sont là. C’est très important mais la porte reste toujours ouverte pour eux. C’est évident. Mais l’initiative doit venir d’eux, j’ai assez pris d’initiatives ces mois précédents, maintenant c’est à eux de décider s’ils veulent revenir. Mais s’ils reviennent ce sera définitif. Ce ne sera pas parce que ce match là je veux le jouer et dans deux mois non parce que j’ai des choses importantes avec mon club. Non. Tu viens ou tu ne viens pas. Du moment où ils décident de venir il n’y a aucun problème. »
Sur sa philosophie
« Avant d’arriver au Cameroun j’avais déjà mon projet dans ma tête. J’avais entendu des rumeurs à propos du pays. Dès que j’ai commencé pour moi c’était clair j’avais deux choix : ou tu fais ce que les coachs avant moi on fait, tu ne réussis pas et tu démissionnes ou tu fais ce que as dans ta tête ce que j’ai fais, ça ne va pas, tu peux aussi démissionner. Alors, c’est mieux de démissionner avec tes propres idées qu’avec les idées des autres et ça a toujours été mon moteur dès le début. Je le fais à ma manière si ça ne réussis pas tant pis pour moi. Mais aujourd’hui je peux dire que ça a réussi. »
A Libreville, Géraud Viwami