Can 2017-Guinée Bissau : Candé « honorer notre pays »
Qualifié pour sa première Can, l’entraîneur des Djurtus, Baciro Candé s’est présenté en conférence de presse à la veille des débuts historiques de son pays face au Gabon dans la grande messe continentale demain à Libreville. Extraits.
Baciro Candé, coach des Djurtus
L’Etat d’esprit du peuple Bissau Guinéen
« Vous avez raisons de parler de jour de l’indépendance. C’est comme une deuxième indépendance pour le peuple Guinéen. La qualification se passe de commentaires les gens étaient venu de partout pour célébrer. C’était génial tout le monde était venu à Bissau »
Le Gabon
« Bien sûr on sait qu’on joue contre une grosse équipe chez elle. Ils ont des joueurs partout dans le monde. Ils ont un des meilleurs attaquants comme Aubameyang. On les respecte mais on est là pour faire notre travail et honorer notre pays »
Le tirage
« Bien sur on sait que le groupe est difficile pour nous. Cameroun et Burkina Faso sont de grandes équipes. Nous connaissons nos limites nous allons faire notre possible. On ne gagne pas la guerre avant »
Les forces de l’équipe
« Nous avons des joueurs en France et Portugal qui y sont depuis qu’ils sont jeunes. On n’a pas de championnat professionnel. Notre force c’est l’esprit d’équipe et l’union que nous essayons de mettre en place »
Un plan anti-Aubameyang
« Notre force est notre collectif c’est comme ça nous nous somme la qualifiés. Il n’y a pas de stratégie anti Aubameyang nous allons miser sur cette force »
La question des coaches locaux
« Ce n’est pas d’où tu viens qui fait la différence mais c’est la compétence que vous avez à mener vos troupes. À l’avenir on aura plus de coaches africains dans ce tournoi »
La leçon des qualifications
« Chaque étape a ses réalités. On a déjà oublié les qualifications parce que la phase finale est différente des qualifications. On a 3 matches en peu de jours. On a confiance en notre équipe. On est déjà heureux d’être là. C’est une première on se fera plaisir. En Afrique le football rime avec joie »
Géraud Viwami à Libreville.