Auteur d’un doublé salvateur pour la JA Cotonou à l’occasion de la première journée du championnat à Missrété contre Ayéma, Christian Kotchoni l’ancien buteur de Denizlispor revient sur son récent transfert avorté au Nigéria, sa forme, son parcours et ses ambitions. Avant d’affronter Requins, son ex-club en match avancé de la 3e journée il s’est confié à nous.Entretien.
Il y quelques semaines on vous annonçait à Sunshine Stars et contre toute attente vous revoilà dans le championnat béninois sous le maillot de la JA Cotonou, que s’est-il passé ?
J’étais parti pour jouer avec Sunshine Stars cette saison. J’ai effectivement signé avec le club et les formalités pour l’établissement de ma licence ont été entamées mais il y a un nouveau bureau qui a été mis en place dans la direction du club. Et dès que le président a été changé, le nouveau bureau est arrivé avec toute sa clique les joueurs y compris. C’est ainsi que mon contrat a été mis dans les placards. On m’a demandé d’attendre qu’on s’arrange d’abord avec les nouveaux joueurs et puisque mon contrat n’avait pas été homologué par la fédération. C’est comme cela que je suis rentré comme le championnat allait être lancé ici je me suis engagé avec la JA Cotonou en attendant.
Vous n’avez pas perdu de temps puisque vous avez débuté par un doublé, le niveau local est-il devenu trop facile pour vous ?
(Rires) non même pas ! C’est vrai que j’ai pris pas mal d’expérience avec mon parcours mais dire que le niveau est trop facile ou faible je ne crois pas. Il faut dire que je n’ai pas joué seul c’est le travail de tout un groupe c’est vrai qu’on voit que celui qui a marqué le but mais c’est tout un travail. C’est le travail collectif que j’ai finalisé !
En parlant justement d’expérience, vous avez connu la Belgique, la Turquie et le Maroc entre autre, vous avez eu beaucoup de mal à percer à l’étranger ?
Oui (hésitation) possible on peut le dire comme ça mais j’ai été énormément freiné par les blessures dans mon élan. Je pense que si j’avais été autant blessé je serai peut être à un autre niveau. Et parfois il m’a manqué un peu de chances sur certaines situations. Mais aujourd’hui je prends tout cela avec philosophie sans baisser les bras. L’objectif c’est de me relancer.
Qu’attendez-vous alors de cette saison de transition ?
Personnellement c’est pour me préparer pour une meilleure expérience la saison prochaine être en jambe. Faire de très bonnes stats marquer le plus possible. Mais de manière générale c’est un championnat de transition, cette compétition va déterminer le futur du football local. Donc j’attends beaucoup de ça. Je prie pour que ça aille à terme que chacun puisse en tirer les leçons pour la saison prochaine nous ayons un très bon championnat. Nous sommes très en retard par rapport à beaucoup de pays limitrophes par exemple. Vivement que nos dirigeants puisse s’entendre et que la jeunesse puisse en profiter.
Entretien réalisé par Géraud Viwami