Sur leurs installations, les Ecureuils du Bénin ont déjà su dominer l’Angola, la Zambie, faire match nul 3-3 face à l’Egypte par exemple. Ces exemples sont des preuves tangibles qu’en mettant en œuvre les grands moyens, tout est possible. En 2007 à Bamako, les Ecureuils avaient réussi à obtenir un bon nul 1-1, même si en juin 2009, ils ont été battus 1-3. Seulement voilà, la coupe du monde au Brésil en 2014 est l’événement le plus attendu par toute la planète et en face du Bénin, les adversaires sont de gros calibres. Le Mali et l’Algérie disposent d’individualités de grande qualité évoluant au haut niveau européen, pendant que le Bénin doit se contenter de Sessègnon ou du néo-Ecureuil Rudy Gestede (Cardiff promu en Premier League anglaise) et de quelques autres qui tentent de se faire un nom dans des divisions inférieures principalement en France. Cette absence de carte de visite est à double tranchant. Elle donne un côté revanchard aux Ecureuils qui savent qu’en se donnant à fond dans des grands matches médiatisés on peut attirer quelques écuries européens. Evoluant dans des divisions moins huppées, ils viennent aussi en juin avec une meilleure fraîcheur physique. Le cas de Sessègnon, suspendu pour les derniers matches de la saison, présente un certain avantage pour la sélection béninoise.
Par contre, l’envers du décor est que dans des matches de grande intensité, les joueurs de divisions inférieures ont tendance à se relâcher dans les derniers instants, quand la puissance du collectif et la qualité du coaching ne sont pas au rendez-vous. Voilà les deux gros points sur lesquels Amoros à un rôle majeur à jouer.