A 18h30, l’écran géant du stade de Libreville projette 4 personnalités. On distingue les deux présidents des pays co-organisateurs, Obiang Nguema Mbasogo, et Ali Bongo. Aux côtés de ces derniers, Issa Hayatou, président de la Caf, Joseph Blatter, président de la Fifa et Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine.
En compagnie de Jean Ping, président de la Commission de l’Union africaine, les patrons du foot et les présidents gabonais, guinéens et béninois vont marcher du tunnel de sortie des joueurs jusqu’au centre du terrain. L’hymne de l’Union africaine va résonner pendant quelques secondes. Ensuite, c’est à Issa Hayatou qu’échoient l’honneur et le privilège d’allumer la flamme de la paix en Afrique.
5 minutes, et puis ce sera tout pour cette cérémonie fort simple, mais chargé du symbole d’unité d’action entre dirigeants politiques et sportifs pour servir l’Afrique.
18h35, les présidents échangent, au bord du terrain entre 18h35 et 18h37 minutes. Joseph Blatter va remettre un fanion de la Fifa et une médaille, à chacun des deux présidents, co-organisateurs de la Can 2012. Ceux-ci recevront les félicitations de Boni Yayi, président de l’Union africaine. Ce dernier reçoit à son tour un fanion de la Fifa, des mains de Joseph Blatter.
Le président béninois de l’Union africaine va ensuite échanger durant le retour dans les tribunes, avec le président de la Fifa.
Aubay, à Libreville
L’UA prend conscience du pouvoir du football
Loin de mélanger la politique au football, c’est un symbole que représente cette flamme. L’Union africaine, en 2010 avait marqué de sa présence la coupe du monde en Afrique du sud avec une vingtaine de chefs d’Etat lors de la cérémonie d’ouverture. Cette fois-ci, le football va voler au secours de l’Union africaine en offrant 150.000 dollars pour la lutte contre la famine en Afrique.
La présence du président en exercice de l’Union africaine lors de cette finale de la coupe d’Afrique aux côtés des présidents co-organisateurs est un autre signe que les dirigeants de l’Union africaine saisissent le foot comme fédérateur.
Aubay à Libreville
Akon, Dabany, le feu au stade !
La mégastar du rap rnb américain Akon a ouvert le show final de la Can mettant le public en ébullition. Patience Dabany, l’ex-première dame en compagnie du Magic system et de X-Maleya va entonner l’hymne de la Can. Aux sons de dizaines de tonneaux, le public va exulter et chanter avec sa « Mama ». Pendant ce temps, une centaine de figurants armés des drapeaux de chacun des 16 pays participants vont sprinter sur la pelouse du stade de l’Amitié. Place enfin au spectacle réalisé par Marketplace.
Aubay à Libreville