Le football béninois devrait connaître de nouveaux jours, et pourtant, après une année de crise, le championnat de D1 va reprendre sans qu’on ne sache s’il faut aller au stade ou pas.
Aubay
Des matches fantômes sont à craindre, car dans sa profondeur, la crise n’est pas finie. Trois clubs au moins manquent à l’appel. Requins, Cifas et Dynamo d’Abomey. Beaucoup d’observations sont faites, beaucoup d’analyses sont agitées çà et là. La réalité du football est bien simple : si le patron d’un club ne veut pas s’engager dans un championnat, on ne peut l’y contraindre. Mais dans le contexte de crise, c’est une forme d’échec pour le monde du football, qu’un quelconque doute subsiste encore sur la participation d’un club comme les Requins. On peut tenter un coup de force en divisant la maison « Requins ». A quoi cela amènerait-il ? La réalité aujourd’hui est que la commission Didavi chargée de régler la question de la paternité du club a donné les coudées franches au Président Athanase Bocco soutenu par Sébastien Ajavon. Tout comme les Requins, le Cifas et le Dynamo Fc restent sur la touche à quelques heures du début de la saison.
Aubay