En s’alignant sur les normes du football professionnel, beaucoup de clubs béninois ont mis les termes de contrats signés avec les joueurs sur fin juin ou le 31 août, date fatidique quasi-mondiale de fin du marché des transferts. Aujourd’hui, plusieurs joueurs sont sans contrats et en chômage réel.
Aubay
Ils sont peu nombreux à avoir signé plus de 2 ans avec leurs clubs respectifs. Parmi les meilleurs payeurs on retrouve Cifas, Aspac, Mogas, Tonnerres, Kraké et les clubs soutenus par le mécène Ajavon. Depuis 10 mois et le début de la crise, certains ont payé une fois sur deux, d’autres ont continué à payer en se disant que tout allait se calmer. Seulement voilà, au fil du temps et des mois, des atermoiements et des rebondissements de procédures devant le tribunal arbitral du sport, l’eau a trop coulé sous les ponts. Essoufflés, certains clubs ont commencé à ne plus payer les salaires. Ceux qui hésitaient ont fini par s’en tenir à la fin des contrats. La dernière limite dans certains clubs comme l’Aspac était le 31 août. La date étant passée, que faire ? Tant que les joueurs s’entraînent au sein du club portuaire, les dirigeants du champion en titre ont décidé de continuer à payer. C’est louable. Mais une seule hirondelle e fait pas le Printemps et beaucoup de clubs qui n’ont pas la même assise financière peuvent légalement laisser tomber les salaires, les contrats ayant expiré.
D’un autre côté, un seul club, le Mogas a signé 4 ans pour la majorité des joueurs en septembre 2009. Il semble avoir pris le risque sur les durées de contrats. Un risque qui s’avère bien calculé en ce qui concerne les bons joueurs qui y évoluent. Ils ne sauraient être libres et aller voir ailleurs. C’est tant mieux pour la sérénité du groupe si le championnat reprenait. Derrière le club, il ne faut pas oublier que c’est la compagnie pétrolière d’Etat qui soutient le club. Une fois encore, une hirondelle ne fait pas le Printemps.
Pour le moment, ils sont nombreux à être au chômage non plus technique mais pratique. Jusqu’à quand ? Les yeux qui se tournent vers le tribunal arbitral du sport, devraient se tourner vers les autorités nationales qui détiennent bien une clé.
(A suivre)
Vivement le règlement de cette crise !
Papa Yan
la crise existe mais n’affecte pas le championnat. Seul le ministre entretien aujourd’hui une crise en parti réglée.
Descendons dans les rues et réclamons la reprise du championnat!!!! Voilà comment les gens veulent gérer un ministère des sports! Depuis leur arrivée qu’es ce qu’ils ont pu faire ou apporter jusqu’à ce jour. l’histoire retiendra que c’est en leur temps que le bénin a subi une cuisante et humiliante défaite contre la Côte d’Ivoire. Voyez vous mème, c’est le président de la fédé de volley ball? Et depuis là plus de championnat! Et on veut nous parler de la refondation dans le sport. De quelle refondation parlent ils? Quand ils sont mème incapables de régler une crise et relancer le championnat. Tout le ministère des sports, le ministre et tous ses cadres sont tous coupables de ce qui se passe aujourd’hui! les gars levons nous pour sauver ce qu’on peut encore sauver!!!!!