En 2005, Edmé Codjo, alors adjoint du français Serge Devèze a été un acteur majeur de la préparation des moins de 20 ans béninois pour la coupe du monde aux Pays-Bas. Ces derniers avaient affronté l’équipe de France des moins de 18 ans face à laquelle ils avaient fait match nul 1-1.
A travers donc son expérience avec les Ecureuils juniors de 2005, et son passage il y a deux ans à Bordeaux, et à Auxerre quelques années plus tôt, le technicien a « pu comprendre qu’à 16 ans, c’est des joueurs déjà qui tapent à la porte des équipes professionnelles de leur pays.»
Ce qui n’est pas forcément le cas ici, d’où la difficulté du travail entrepris à la tête de cette équipe des moins de 16 ans, explique en substance le sélectionneur national.
Mais avec le soutien de son adjoint Moussa Latoundji qui une dizaine d’années durant a pu analyser de l’intérieur le style de jeu européen, Edmé Codjo espèrera y arriver. « Il croit en ce qu’il fait et j’espère qu’à des gens comme lui, on laissera le temps de démontrer son savoir et ainsi, beaucoup apporter au Bénin. »
Le mode de sélection expliqué par Edmé Codjo
Les centres sont où ? Sont-ils déclarés ? Ce sont les questions que se pose le sélectionneur Edmé Codjo quand on évoque le cas des directeurs de centres de formation qui se disent mis à l’écart.
Dans un passé récent, c’est-à-dire en 2009, il y a eu un tournoi des centres. « C’est depuis lors que ceux-là devraient se rapprocher du ministère des sports pour se faire connaître » en tant que tel, explique Edmé Codjo.
Les responsables de centres qui se plaignent du mode de sélection, à l’analyse du technicien, sont donc ceux qui ne disposent pas des autorisations auprès des structures compétentes.
A l’avenir la base de sélection sera plus large, promet Edmé Codjo, afin de faire moins grincer les dents. « Nous les invitons à remplir les formalités», conclut-il.
Aubay