Le groupe D actuellement dominé par l’Algérie et le Bénin avec 4 points entre dans une phase décisive avec les 3e et 4 journées qui se jouent sur cette semaine internationale. C’est l’heure de vérité également pour la Gambie et le Togo , les deux derniers qui comptent un seul points après deux journées.
Le Bénin doit sécuriser
Le parcours des Ecureuils après deux journées est positif. Une courte victoire 1-0 à domicile contre la Gambie en juin 2017 et un nul vierge à Lomé le mois dernier qui équivalent à 4 points. Le Bénin est la seule équipe du groupe qui n’a toujours pas encaissé de but. Une bonne assise défensive à bonifier. Les Ecureuils jouent gros face à l’Algérie, d’abord à Blida ce soir puis à Cotonou dans quatre jours. Si les Ecureuils ne perdent pas les deux rendez-vous, ils resteront aux contacts des deux premières places qualificatives. Dans l’idéal réaliser un carton plein face aux Fennecs ouvriraient quasiment la voie du Cameroun. Prendre quatre unités sur six aussi les rapprocherait sérieusement du but final. La bande à Stéphane Sèssegnon doit sécuriser sa bonne place de co-leader .
L’Algérie doit frapper fort.
Les Fennecs du coach Djamel Belmadi ont aussi les mêmes objectifs dans un contexte différent. Considéré comme les favoris du groupe, les verts sont dans l’obligation de passer à la vitesse supérieure. Accueillir le Bénin dans la forteresse de Moustapha Chacker est une bonne occasion pour prendre le large et monter en puissance après la petite victoire 1-0 contre le Togo en Juin 2007 et le nul 1-1 à Banjul en septembre dernier. Comme le disait le journaliste franco-algérien Nabil Djellit l’Algérie doit « prendre quatre points sur six » sur cette double confrontation au minimum pour bonifier sa campagne.
Le Togo doit se réveiller
A la quête de sa première victoire, le Togo est déjà dans la peau d’une nation condamnée après deux journées seulement. Un petit point au compteur, les Eperviers accueillent au stade Municipal de Lomé, le petit poucet gambien cet après-midi avec une obligation de gagner au risque de voir tout espoir de qualification s’évaporer. Les Eperviers devraient être privés de leur capitaine Emmanuel Adébayor qui n’a pas participé au stage d’avant match. L’attaquant d’Istanbul Basaksehir a rejoint le groupe après la dernière séance hier, selon les informations proche du nid, il fustigerait la qualité de la pelouse synthétique de Lomé. Avec ou sans le Joueur Africain 2008, le Togo doit se réveiller au risque d’être déjà éliminé au bout de la double confrontation face aux scorpions gambiens avant même de se rendre à Banjul mardi prochain.
La Gambie doit tout donner
Ils n’ont rien à perdre dans ce groupe difficile où ils sont considérés comme l’adversaire le plus « faible ». Après la défaite inaugurale à Cotonou, le pays s’est attaché en juillet dernier les services de Tom Sainfiet dont c’est la sixième expérience à la tête d’une sélection sur le continent. Le belge a réussi un mini exploit en décrochant un point face à l’ogre algérien dans des conditions particulières. Le sélectionneur est attendu sur cette double confrontation face à une équipe du Togo dont il a été le numéro un entre 2015 et 2016. C’est d’ailleurs à lui que Claude Leroy a succédé sur le banc des Eperviers. Des retrouvailles attendues. Avec un seul point au compteur la Gambie joue très gros. Pour rester envie la Gambie doit gagner au moins une fois sur les deux matches et cela commence dès ce soir. Exploit en vue. ?
Géraud Viwami