Après deux jours de stage, le gardien des Ecureuils, Saturnin Allagbé nous a accordé un entretien exclusif, il nous parle de son exercice en club à Niort (Ligue 2 France) et de la prochaine campagne des Ecureuils qui débute dimanche prochain à Cotonou contre la Gambie.
Alors ça fait du bien de retrouver les Ecureuils même si ça coupe vos vacances…
C’est toujours avec plaisir qu’on arrive en sélection. On a fini en club ça fait un moment en Ligue 2. Je suis déjà habitué à ce genre de stage. Donc ça va.
Aujourd’hui vous avez enchaînez deux séances journalières, comment se passe le travail ?
Dans une bonne ambiance. On connait le mode de travail du coach. On se donne à fond, c’est engagé on a envie de faire quelque chose.
Après l’élimination de Bamako comment le groupe revit ?
C’est la seconde fois qu’on se retrouve après ce fameux match. Le groupe a un peu changé avec les jeunes locaux et les nouveaux comme Cédric Hountondji , Olivier Verdon et Moise Adilehou. C’est intéressant on a un bon niveau. On est au complet avec l’arrivée du capitaine Sèssegnon. On retrouve notre ambiance habituelle petit à petit.
Vous étiez titulaire lors de deux premières journées des qualifications de 2017 ensuite Fabien Farnolle est passé un numéro, vous vous attendez à jouer dimanche prochain ?
Il faut être prêt à tout moment quand tu viens en sélection nationale. On se préparer pour jouer. Après le choix revient au coach . Avec Fabien on a une concurrence saine. C’est un ainé qui me conseille, on de bonnes relations. Peu importe qui sera dans les buts, l’autre sera là pour le soutenir.
Vous avez échoué aux portes des qualifications de la Can 2017, pour cette campagne vous avez un groupe avec l’Algérie, le Togo et la Gambie que vous recevez dimanche, c’est jouable ?
C’est sur le terrain que la vérité se saura. Lors des éliminatoires de 2017, on a été au maximum sauf ce dernier match où on a flanché. Ça nous sert d’expérience. On a fait de bonnes choses il ne faut pas l’oublier et retenir uniquement l’élimination. On a été proches de battre le Mali à Cotonou. Avec le Togo et l’Algérie ce sont deux pays qui étaient à la Can qui sont en reconstruction avec de gros moyens. La Gambie est présentée comme le « petit » mais nous on prendra tout le monde avec le même sérieux. Pour sortir de ce groupe et aller au Cameroun nous devons élever notre niveau et ça commence dès dimanche.
Revenons sur votre saison en club, finalement c’est facile de s’imposer en Ligue 2 française ?
(rires) il faut d’abord le faire. Je suis content de ce que j’ai réalisé. Ce n’est que le début. Il a fallu un temps pour s’adapter, travailler dans l’ombre pour saisir sa chance. J’ai fais de très bons matches j’en suis fier. Il y en a d’autres où j’ai été moins bon. C’est cela le défi, progresser davantage et franchir d’autres paliers. Etre titulaire en Ligue 2 c’est très bien mais je dois être capable de faire mieux.
Entretien réalisé par Géraud Viwami