Les Ecureuils vont défier le Burkina Faso en dernier tour préliminaire avant les phases de groupe qui mèneront au Mondial Russie 2018. Il faudra passer l’obstacle burkinabè avant de rêver de phase finale mais Bjfoot.com a osé regarder plus grand en ce jour où le stage de préparation a débuté. Voici quatre raisons de croire que les Ecureuils peuvent réaliser l’exploit.
Une génération ambitieuse et équilibrée
C’est l’arme première dont dispose le Bénin actuellement : une génération ambitieuse. Fini l’époque où les internationaux béninois débarquaient de clubs inconnus avec des performances indignes d’un sélectionnable. Aujourd’hui l’équipe a fière allure un mélange de jeunes et de cadres. Sèssegnon (31 ans) , Farnolle (30 ans) , Adénon (29 ans) et Poté (31 ans) mènent une aile de joueur régulier en club et en apprentissage du haut niveau international Gestede (27 ans) , Imorou (27 ans), Gounongbé (27 ans), Barazé (25 ans) et Adéoti (27 ans) et une dernière colonne composée des pouces qui pourraient arriver à maturité dans les trois années à venir à condition de confirmer en progressant en club , Kiki (22 ans), Allagbé (22 ans) , Dossou (23 ans) , D’Almeida (20 ans) et Suanon (20 ans)… Pas mal comme effectif ?
L’excitation d’une première
Rien n’est plus excitant qu’une première, le public bien que partagé entre les fervents qui y croient et les analystes qui sont pessimistes par logique ne diraient pas non à une qualification si une possibilité d’accrocher le wagon russe se dessinait nul doute que la cause rassemblerait tout le monde. D’où l’importance de la double confrontation contre le Burkina Faso. Si les Ecureuils passent ce dernier tour préliminaire ils entreront dans un groupe de quatre équipes où le rêve sera permis même si la probabilité de tomber sur une grosse nation est un facteur non négligeable. De toute façon pour aller représenter l’Afrique il faut battre les meilleurs.
Rien à perdre, tout à gagner
Personne ne mise une pièce sur le Bénin pour figurer parmi les cinq nations qui représenteront le continent africain en Russie 2018. La pression ne sera pas sur les épaules des Ecureuils mais sur celles des adversaires. Les Ecureuils pourront disputer ce dernier tour sans aucune pression mais avec le maximum d’ambition. Attention ça commence par le Burkina Faso d’abord.
L’exemple togolais et angolais
Le Bénin peut prendre comme modèles, les éperviers togolais qui ont réussi l’exploit en 2006 en dominant leur groupe de qualification devant le Mali et le Sénégal. Un petit pays peut aussi créer la surprise, les Ecureuils ne seraient pas mal inspirés de faire comme leur voisin. L’Angola avait réussi un exploit la même année en surprenant le Nigéria. L’espoir est bel et bien permis.
Géraud Viwami