Un nouveau scandale pointe le bout de son nez après l’échec de la moitié de l’effectif présélectionné en équipe nationale U17 aux tests IRM dans le cadre du tournoi de l’UFOA-B prévu à Cotonou du 5 au 20 décembre prochain. Mauvais élève en 2018 , le Bénin n’a visiblement pas retenu les leçons de la dernière humiliation. Explications.
Le Bénin accueille le mois prochain le tournoi de l’Union des fédérations ouest africaines (UFOA) de la zone B. Cette compétition servira de qualification pour la Can Maroc 2021.
Reporté à deux reprises , le tournoi se jouera finalement en décembre prochain au Bénin. Après avoir été privé de l’édition 2018 suite à la disqualification des Ecureuils U17 à Niamey après un cuisant échec aux tests d’imagerie à résonance magnétique de la Caf , le Bénin devrait faire son retour sur la scène continentale dans la catégorie. Les tests médicaux servent à définir l’âge approximatif des joueurs afin de limiter les tricheries. D’où la mise à l’écart du Bénin, il y a deux ans. Mais il n’a visiblement pas retenu les leçons de ce triste épisode qui s’est soldé en justice.
Pour préparer cette nouvelle campagne , le sélectionneur Urbain Honfo après une tournée nationale et un mois de regroupement a retenu provisoirement vingt-cinq joueurs. Ces derniers ont subi les tests IRM sur initiative des autorités locales qui ont révélé que seulement dix joueurs sont aptes à disputer le tournoi. Nous sommes bien loin du nombre qu’il faut pour établir la liste définitive de vingt joueurs.
Un management défaillant
Selon plusieurs sources , les autorités fédérales et le ministre des sports seraient mécontents. Mais ces derniers ne peuvent s’en prendre en réalité qu’à eux-mêmes parce que le management de la sélection U17 est loin d’être idéales. Entre les conditions de travail qui ont été réunies à tâtons , le démarrage poussif de la préparation , à un mois du tournoi le Bénin cafouille comme d’habitude.
Le management de la sélection est défaillante. Car malgré la présentation des documents administratifs des joueurs , les tests médicaux auraient dû être obligatoire avant la sélection pour éviter toutes mauvaises surprises comme c’est le cas actuellement. Le Ghana par exemple a testé tous ces joueurs avant d’entrer dans la dernière ligne droite de la préparation sur le terrain.
Le staff technique doit repartir sur un effectif chamboulé à quatre semaines du démarrage de la compétition. Dans un pays qui n’a pas de compétitions régulières pour les jeunes , ces derniers s’activent comme ils peuvent pour combler le groupe. Une course contre la montre.
Le ministre des sports Oswald Homeky et le président de la fédération Mathurin de Chacus qui étaient déjà en place lors du scandale de 2018 sont à nouveau dans l’oeil du cyclone. Le Bénin court vers une nouvelle honte mondial en deux ans. Un triste exploit.
Géraud Viwami
Si l’on veut mettre fin un jour a cette betise de tricherie sur l’age des cadets en sport dont notre pays est helas coutumier, il faut faire des championnnats scolaires reguliers des filles et des garcons le vivier de notre sport.
On ne peut pas ne pas trouver 23 bons cadets dans tous nos colleges et lycees du Benin. Il suffit d’y mettre la volonte politique et les moyens.
Ensuite il faut etre rigoureux dans les criteres de selection et mettre de cote la magouille.
Il n’y pas de solutions miracles.