Il va découvrir le haut niveau africain à la tête d’une sélection très ambitieuse, le Cameroun. Hugo Brooss s’est bien exprimé en conférence de presse ce matin à Libreville à la veille du duel face aux Etalons. Extraits.
La recette miracle
« Le premier match si on le gagne on a 50% de passer ce premier tour »
Sur les forfaits
Le problème c’est l’engouement pour la sélection nationale a baissé à cause de la pression. La Can est préjudiciable pour d’autres qui perdent leur place quand ils reviennent. Et ceux qui sont en fin de contrat qui veulent rester pour être en position de force. Peut être la solution c’est de Changer le calendrier de la Can qui tombe sur la période des transferts en pleine saison »
La jeunesse de son effectif
« Si un jeune a des qualités le moment est toujours le bon pour le faire jouer. Quand je suis arrivé il y avait une génération qui a vieillit. Dans deux ans c’est le Mondial et j’ai commencé à chercher des jeunes. C’est à eux de montrer qu’ils peuvent jouer à ce niveau contre les meilleures équipes africaines. On a aussi des joueurs d’expériences aussi»
Les réalités du foot africain
« J’ai déjà eu à diriger six ou sept matches ici en Afrique. En réalité ici il n’y a pas de petites équipes contrairement à l’Europe où les grandes équipes peuvent gagner si ou sept buts à zéro. C’est l’erreur que les camerounais faisaient. Ce n’est pas comme il y vingt ans où ils marquaient facilement deux, trois buts en vingt minutes. C’est difficile de gagner facilement. Ce n’est pas facile de battre une équipe comme la Mauritanie. On gagné dans la difficulté. A la Can, c’est les seize meilleures équipes d’Afrique. On doit aller chercher chaque victoire »
Ondoa ou Kameni ?
«Quand Ondoa est arrivé, Kameni était blessé et Ondoa a fait de bons matches contre l’Afrique du Sud, la Mauritanie et l’Algérie. Il y a une différence d’âge de huit ans entre eux. A chaque fois qu’Ondoa joue il fait de bons matches. Il me surprend en sélection même s’il ne joue pas en club. Parfois il y a des moments où il nous fait gagner des points comme face à l’Algérie. Pourquoi le changer alors qu’il joue bien.»
L’équipe et ses ambitions.
«Je connais déjà ma tactique. Les joueurs sauront demain. Demain on verra quoi faire mais on respecte l’équipe. Je n’aime pas me risquer à faire des pronostics. On prend le tournoi étape par étape. On a l’espoir d’arriver en quarts. On peut être malchanceux. On prend les choses petit à petit. »
Le cas Choupo Mouting
«Il y a d’autres joueurs en qui j’ai confiance. Je les ai convoqués et pour différentes raisons ils ne sont pas là. A propos de Choupo-Mouting je n’ai pas compris il a attendu deux jours avant le rassemblement pour dire qu’il ne vient pas. Je n’ai pas compris. A cause brassard de capitaine? Je lui parlé quand je voulais mettre Moukandjo comme capitaine et il m’a dit pas de problème, Aboubakar aussi m’as dit la même chose. Si c’est à cause de ça. Ça veut dire qu’il se sent plus important que l’équipe et ça ce n’est pas bonne mentalité.
Géraud Viwami à Libreville