La fin de saison s’annonce délicate en ligue 1, après les forfaits de Jap et Adjobi , une nouvelle crise secoue le championnat, celle de la contestation de l’arbitrage. Après Buffles, l’Aspac aussi a quitté le terrain suite un pénalty imaginaire. Situation.
Depuis le début de la saison plusieurs clubs ne cessent de critiquer ouvertement l’arbitrage. Les hommes en noirs sont accusés de favoriser les clubs des membres influents de la fédération. Un des maux attribués à l’ancienne équipe dirigeante du foot béninois. Ceci n’est pas une nouveauté pour les habitués du championnat local. Après les critiques publiques, les clubs sont passés à un autre moyen de protestation contre les errements de l’arbitrage : Abandonner les matches.
Lors de la 18e journée à Missrété , contre Ayéma, les Buffles ont quitté la pelouse en seconde mi-temps suite à un pénalty contestable accordé à Ayéma. Hier mercredi, 20e journée avancé, même scénario à Avrankou , où l’Aspac, le leader, a demandé a porté une réserve technique suite à un pénalty inexistant accordé aux locaux. L’arbitre ne cède pas à cette requête et siffle la fin du match dans une incompréhension totale. Des actes de contestations très forts. La ligue de Valère Glèlè a un grand boulot à faire afin de remettre à niveau les arbitres et surtout de lever les doutes sur les tendances partisanes qui sont collés à certaines décisions arbitrales.
En attendant la ligue doit se prononcer sur l’issue à donner à ces deux rencontres inachevées.
Ecouter, sensibiliser, former
La saison tire déjà à la fin la ligue devra prendre des mesures plus efficaces. Comme par exemple organisé avant le début de la saison prochaine des stages de formation et de recyclage pour nos arbitres. Ensuite effectuer des séances de sensibilisations et d’écoute des clubs (joueurs et dirigeants) sur l’arbitrage local.
Géraud Viwami