Le premier check-point du championnat est là. Les Requins sont enfoncés dans les entrailles du classement. Même si c’est encore serré entre les 14 clubs, le premier constat nous donne une équipe en grande difficulté entre son coach en panne d’inspiration et des dirigeants en froid.
Aubay
Sur le plan sportif, le football pratiqué est loin de celui de la bande à Bézo et Kotchoni en début de saison dernière. L’équipe sur le terrain, pratique un football où le vent m’emporte. Et pourtant, les individualités ne sont pas si mauvaises. Abikoyé a toujours ses jambes pour courir et son flair de buteur. Friday qui est arrivé cette saison reste un bon homme de couloir. Marcel Noumon (traitez-le de vieux si vous voulez) reste un des piliers importants dans l’axe central ou devant la défense. Hervé Quenum n’a rien perdu de sa solidité. Et pourtant, ça ne marche pas. Il y a donc des explications dans l’avant-saison. Entre les pistes qui se sont brouillées et les transferts ratés de coaches, Claude Codjo Yenke s’est imposé comme unique choix à quelques jours du début de saison. Le flou qui a précédé son recrutement l’a accompagné en ce début de saison. Il a du mal à composer son équipe. La preuve est que selon des observateurs, le groupe-type a souvent changé. L’équipe manque de repère.
Conflits de personnes
Si sur le plan sportif, on a du mal à situer le jeu des roues et blancs qui évoluent avec 3 milieux récupérateurs, dans les coulisses de l’administration, le flou est plus prononcé.
Le président du bureau de coordination reste bel et bien Bocco. Mais dans cette artillerie légère de 5 personnes, il y a deux clans. L’organigramme pose problème aux uns, la gestion des finances aussi. Le fond du problème est basé sur les personnes. Les uns ne sont pas contents du poste où ils sont encore moins des rémunérations fixées par Sébastien Ajavon, selon certaines sources. Ceci n’est qu’un aperçu de la complexité de la situation.
Depuis la fin de la saison dernière, le club des 5 dirigeants a montré que la cohésion s’est effritée. Les mois sont passés et désormais, les choses se sont empirées au point où la plupart des membres de la coordination restent chez eux quand l’équipe joue. La famille Requins ne peut plus nier qu’elle est en crise. Non pas en raison des résultats, mais surtout à cause de l’ambiance électrique entre dirigeants.
Sébastien Ajavon qui a désormais la charge du Cifas, promu cette saison, n’aurait plus, selon certaines personnes, la tête à gérer les contradictions des Requins. 10 journées sont passées et l’équipe, à ce rythme, ira tout droit en ligue2. On attend de voir le sursaut d’orgueil des « anciens » Requins. En attendant, joueurs et staff semblent bien perdus…
Aubay