Choix de l’entraîneur, fracture de fatigue au péroné… On n’avait pas beaucoup entendu parler de l’ancien Cannois, arrivé de Clermont (L2) cet été, jusqu’au 23 décembre dernier et son retour contre Boulogne (2-2). Là, il claqua un doublé en 27 minutes de jeu. Puis, ce fut le départ à la CAN avec le Bénin et une première titularisation en L1 à Monaco (2-3) où il fut de tous les combats à la pointe de l’attaque.
Il remit le couvert samedi dernier contre Lille (1-1). Si son style n’est pas des plus techniques, Mickaël a prouvé qu’il était un guerrier sur le terrain. Et adorable en dehors. ça tombe bien. C’est ce genre de joueur dont Nice a besoin. Alors, on a voulu le connaître un peu mieux. Ses goûts, sa vie, ses envies… Voici l’interview décalée.
Principale qualité ?
La générosité.
Principal défaut ?
La générosité !
Un chiffre ?
Le 7.
Une date ?
Celle de mon premier match en Ligue 2 avec Grenoble en 2003/04. C’était contre Saint-Etienne.
Une couleur ?
Bleu ciel.
Une devise ?
« C’est en forgeant qu’on devient forgeron »
As-tu des manies ?
Non.
Dernier fou rire ?
Avec mon frère tout à l’heure (l’entretien a eu lieu hier après-midi, ndlr) quand on parlait de notre enfance. Mais de toute façon, je rigole tout le temps !
Style de musique ?
La musique africaine, le R’n’b. J’adore danser alors j’adore tout ce qui bouge !
Un acteur ?
Will Smith
Dernier film vu au ciné ?
« Saw VI »
Moyen de transport ?
La voiture. J’ai une Mercedes SMK noire.
Plat préféré ?
L’alloco, c’est un plat ivoirien en sauce à base de bananes plantain.
Un endroit pour sortir ?
Le restaurant « Le Sundeen », rue Biscarra à Nice. C’est chez Abdallah Bah, l’ancien gardien de Nice.
Tu surveilles ta ligne ?
Je la surveille, oui. A la CAN, je me suis laissé un peu aller malgré moi. La nourriture était plus riche. J’ai pris un petit kilo…
Brune ou blonde ?
Brune ! Sinon, je vais me faire gronder !
Une émission télé ?
« Le grand Frère ».
Celle que tu ne regardes jamais ?
« Les Feux de l’Amour » ! Ma mère m’a traumatisé avec ça quand j’étais plus jeune ! J’ai pourtant essayé mais je n’y suis jamais arrivé !
Une ville ?
Lyon. J’ai grandi là-bas. Je suis un vrai Lyonnais.
La ville de Nice ?
Agréable. Par rapport au temps surtout. Ma femme s’y sent bien.
Un pays ?
Deux : la Côte d’Ivoire et le Bénin.
Une tenue vestimentaire ?
Simple. Jeans, baskets, petit T-shirt, veste en cuir.
Dernière folie financière ?
Une montre.
Cannes ?
Deux premières saisons difficiles mais la dernière avec Michel Dussuyer, aujourd’hui entraîneur de Bénin, s’est très bien passée (il y a marqué 9 buts en 32 matchs, ndlr).
Stade préféré ?
Celui où je n’ai jamais joué ? Le Nou Camp. Sinon, Bollaert à Lens. Quelle ambiance !
Joueur de foot favori ?
Ronaldo, le Brésilien. Le vrai !
Le meilleur avec qui tu as joué ?
Khaled Kharroubi. Je l’ai connu à Grenoble. Quelle vista ! Un joueur exceptionnel. Il a été formé à Lyon puis Grenoble et a joué en pro à Valenciennes. Mais il n’a pas été gâté par les blessures. Maintenant, il évolue à Singapour.
Ton geste technique préféré ?
Que je sais faire ? Le passement de jambes. Sinon, j’adore ceux qui font passer le ballon derrière leur mollet et le ramène sur le cou du pied. Si moi, je fais ça, je me fais les croisés (rires).
Ton plus beau but ?
La saison dernière contre Troyes en L2. Une reprise de volée, style ciseau, à mi-hauteur du droit des 18 m.
Le match qui t’a marqué ?
France – Brésil en 1998.
Ton meilleur souvenir sportif ?
La qualification du Bénin pour la Coupe d’Afrique en fin 2009. A Cotonou, ce fut une ferveur populaire incroyable. C’était magnifique !
Le pire ?
La demi-finale de la Coupe Gambardella 2002 avec Grenoble. On avait perdu 5 à 1 contre le Nantes d’Emerse Faé qui allait battre… Nice en finale !
Peux-tu citer des joueurs de Nice du siècle dernier ?
Valencony, Letizi, Bisconti, Bocandé !
Combien de fois Nice a été champion de France ?
C’était dans les années 50 ! (4 fois en 1951, 52, 56 et 59, ndlr).
La dernière victoire de Nice en finale de la Coupe de France ?
Là, je sèche… À cette époque, je jouais plus au basket ! (en 1997, ndlr).
Un entraîneur qui t’a marqué ?
Dominique Cuperly à Grenoble. J’étais jeune. Il m’a bien recadré et m’a fait beaucoup fait progresser. Il m’a professionnalisé. Aujourd’hui, il est à Lens, après être passé par l’OM.
Un dernier mot ?
Je suis super heureux d’être là, à Nice, en L1. Je n’oublie pas d’où je viens. Et je fais tout pour ne pas avoir de regrets. Tous les jours je remercie Dieu de faire ce que je fais. C’est une chance inouïe !
(Interview accordé à nicematin)