6 jours après le retrait d’agrément à la Fbf par le gouvernement, Augustin Ahouanvoébla et 8 autres membres du comité exécutif de la fédération ont livré à la presse leurs positions sur la décision du gouvernement. A l’hôtel Azalaï de Cotonou jeudi 2 avril après-midi, loin de se plier, les 9 membres (sur 15) présents sont prêts à aller au bout…
Au début comme à la fin d’une intervention de 45 minutes environ, le Président Augustin Ahouanvoébla s’est adressé au Président de la République « Vous êtes le premier magistrat de ce pays et vous avez été manipulé ».
Dans un bref bilan de sa présidence depuis septembre 2013, il expose que ses bonnes actions n’ont pas plu à ses adversaires. Les examens des coaches, des arbitres, des agents de joueurs ont été cités comme des actions inédites au Bénin depuis 1960.
Avoir refusé de partager en 15 les subventions de la Fifa, voilà qui lui a valu des ennemis au sein de son comité.
Une bataille juridique
L’agrément de l’administration publique change-t-il le régime de droit de l’association ? Le retrait d’agrément donne-t-il autorisation de gérer les biens de l’association ? A questionné Augustin Ahouanvoébla en fustigeant l’occupation des locaux de la fédération, des violences contre des employés de l’institution.
En soulevant des détails juridiques de la relation entre une association agréée et l’administration publique, Augustin Ahouanvoébla confirme son désir de se battre. Par deux fois, il répète : « Même si une grue de 1000 tonnes tombait sur la Fbf, on s’en sortira, soyez rassurés. »
Après avoir émis des réserves sur l’impact du retrait d’agrément sur les activités de son institution, il a abordé les deux autres points de sa gestion qui ont été évoqués dans la décision du gouvernement.
Suspension des équipes de jeunes : Erreur administrative et Complot
On retient que la suspension du Bénin de toutes les compétitions de jeunes est due à la méconnaissance d’une circulaire de la confédération africaine envoyée durant la période électorale 2013. La fédération étant fermée à l’époque. C’est donc une simple erreur administrative qui a amené le Bénin à ne pas connaître les dernières dispositions de la Caf.
Après cette explication, Augustin Ahouanvoébla va enfoncer le clou pour dénoncer une campagne menée en sourdine par ses adversaires. Le Mali n’ayant pas porté de réserve, le président Ahouanvoébla estime que des béninois ont fourni aux maliens des documents pour compromettre la qualification des jeunes Ecureuils.
Le Bénin est sanctionné tout comme la Côte d’Ivoire, le Ghana ou encore le Sénégal. Ces pays verront bientôt leurs sanctions levées. Alors pourquoi l’Etat béninois attend-il maintenant pour agir ? A demandé le président de la Fbf.
Réunification des acteurs du football
Le troisième volet des arguments du gouvernement a été abordé par le président de la Fbf. « Faut-il supplier des gens qui dorment chez eux ? » a-t-il lancé en rappelant la levée de la suspension de plusieurs dirigeants et puis la proposition de réintégration des clubs un à un dans les différentes divisions dès la saison 2015-2016.
« Au nom de la sagesse, je vous dis la moitié de ce que je peux dire, sinon la République va trembler ! » Tout ce qui aura été dit lors de la conférence de presse d’hier est donc une partie de la réalité. Vivement la suite !
Aubay
Je pense que le PDT de la FBF se fout de la jeunesse. Pourquoi il s’entête avec l’Etat? La FBF est -elle sa Société privée. Le pdt Ahouanvoébla a fait des promesses mielleuses entre temps avant d’être élu. Il n’a rien foutu. Arrêtons s’il vous plait. Je ne soutiens pas l’Etat mais plutôt la vérité. Qu’il dégage Mr AHOUANVOBLA
La beninouserie est tres mauvaise, ou allons ns avc tout xa, changeons de comportement, aimons ns , enterrer nos haines, et nos interer egohiste pr faire avancer le pays, le Benin. » moi » qui tue tout actuellemnt ds le monde.