Aucune équipe au monde n’est imbattable et forte sur tous les plans. Pour ce match, le Bénin a bien des faiblesses, les Eléphants aussi. Les deux équipes ont aussi des qualités.
Les Ecureuils jouent sur leur vivacité. Ils ont Sessègnon qui peut dribbler toute une équipe de 11 joueurs. Et Seidah Tchomogo qui peut tuer un éléphant en vrai avec ses frappes de mules ! Il est spécialistes des tirs des 40 mètres. Plus il se rapproche mieux c’est. Omotoyossi a une puissance phénoménale et quand il sait l’utiliser, il est difficile à une défense de le stopper. Quand on a ces arguments-là, on les utilise.
La solidarité est le premier atout de toutes les équipes, surtout de celles où les stars ne se bousculent pas. Au Bénin, la star c’est Sessègnon. Point. Il faut le savoir pour mieux l’utiliser. L’équipe béninoise quand elle est solidaire et regroupée devant ses buts, est quasiment difficile à battre. Toute la clé est là. Ne pas se disperser. A Accra, ça a fonctionné durant 35 minutes. A Cotonou, avec le soutien du public, ça doit fonctionner durant 90 minutes. La concentration est très importante.