Avant d’affronter la RD Congo, ce mercredi à 20 heures au stade d’Ebimpé en demi-finale de la Can 2023, le sélectionneur des Eléphants Emerse Faé s’est présenté ce matin en conférence de presse à Abidjan. Morceaux choisis.
Sur les débuts de match
« Sur les deux derniers matches, on a eu du mal dans nos entames. On a concédé des buts. On a eu du mal à mettre notre jeu en place. On va profiter de la confiance engrangée sur les deux matches, l’objectif de c’est mieux commencer et imposer notre tempo »
Sur le groupe
« On était presque éliminé. On est revenu de loin. Dès la qualification, on a redonné la confiance au groupe. Si on voulait aller loin, il faut être plus solidaire sur le terrain. Sans ça, c’est compliqué de gagner. Quand on regarde les équipes encore en lice, comme le Nigéria ils ont une solidité, défendre ensemble, le bloc et l’esprit d’équipe. On voulait récréer ça. Je savais qu’on a une équipe de qualité et on si on crée ça on peut franchir les étapes »
Sur les remplaçants décisifs
« A chaque fois qu’on a fait des changements, Franck Kessié rentre et égalise. Simon Adingra, Oumar Diakité aussi. Quand c’est comme les gens ont tendance à dire que je fais un coaching gagnant. Cela suffira pour toute la confiance, on doit faire appel à des ressources sur le banc. Pour moi je n’ai pas seulement onze joueurs mais vingt-trois joueurs sur la feuille qui veulent tous contribuer au succès. On est vingt-sept et on est tous ensemble. Si on veut gagner on va le faire tous ensemble. On a quatre suspendus, on ne pourra pas compter sur eux physiquement. Je pense qu’ils vont soutenir le groupe même en tribunes. Ils ont envie de se battre les uns pour les autres. »
Sur la pression du match
« Il y avait plus de pression sur les deux derniers matches. La pression est là, il a y une place en finale. Tous les matches on leur part de pression. De là où on vient, ce serait dommage de ne pas aller en finale. On a fait tous les efforts pour sortir la tête de l’eau. On veut atteindre la finale »
Sur la RD Congo
« Il faut respecter votre adversaire, je les connais et j’ai une idée de comment préparer mes joueurs mais je ne vous dirai pas. Les matches se suivent mais ne se ressemblent, revenir en étant à dix, pour nous c’est une bouffée d’oxygène, pour l’adversaire ça peut dire qu’on a une équipe en pleine confiance. La RD Congo a sa confiance depuis le début du tournoi. A ce niveau, ils ne vont pas arriver avec des craintes, ils arrivent avec leurs forces. »
Sur le titre continental
« On est des miraculés, on préfère s’appuyer sur ça pour rester dans le bon esprit. On ne veut pas rester dans ça et dire que c’est un signe du destin qu’on va chercher la coupe. Tout dépendra de ce qu’on va mettre dedans. Contre le Mali ce n’est pas tombé du ciel, les joueurs se sont battus jusqu’à la fin pour la chercher »
Sur sa fin de carrière internationale
« Je n’ai pas eu la chance de remporter la Can en 2015. En plus d’être une motivation, c’est presque une obligation, je me dois de remporter une Can. J’ai l’opportunité de le faire en tant que coach. Mon objectif, il est là. De mon coté je vais tout faire pour les joueurs se battent et mouillent le maillot »
Propos recueillis par Géraud Viwami (Abidjan)