Les Ecureuils entrent en lice en juin prochain pour le compte des qualifications de la Can Côte d’Ivoire 2023 , intérimaire lors de la dernière trêve internationale en mars dernier , Moussa Latoundji devrait poursuivre sa mission à la tête de l’équipe nationale.
Le succès d’estime des Ecureuils à Antalya a pesé dans la balance. Numéro un sur le banc , Latoundji a réussi trois matches amicaux sans défaite avec deux victoires contre le Liberia (4-0) et la Zambie (2-1) avant de concéder un nul 1-1 contre le voisin togolais. Le nouveau visage présenté par la sélection béninoise dans le 4-4-2 mis en place par l’ancien coach des Dragons a visiblement convaincu. Le Bénin a d’ailleurs remporté l’Antalya Cup avec sept buts inscrits. Mais, dans un mois ce sera une autre dimension avec les qualifications de la Can Côte d’ivoire 2023. Le Bénin sera face au champion d’Afrique en titre le 4 juin au Sénégal avant de recevoir le Mozambique quatre jours plus tard à Cotonou. De vrais clients. Puisque le processus de recrutement du nouveau coach tant attendu n’avance pas vraiment, Latoundji est parti pour voir son intérim rallongé.
La question du staff
En mars dernier en Turquie , le staff avait été constitué en urgence avec les arrivées de Stéphane Sessegnon et Fabien Farnolle comme accompagnateurs. Cette fois-ci , il s’agirait de former une équipe de travail bien homogène derrière le sélectionneur. Un préparateur physique , un adjoint , un analyste vidéo et un ostéopathe sont notamment attendus pour bien préparer et gérer les deux premières journées des qualifications. Des discussions seraient déjà en cours avec des profils souhaités. Latoundji aurait déjà programmé un pré stage ainsi que le stage d’avant match lui-même pour la fin de ce mois de mai. Il travaille également déjà sur la prochaine liste qui sera rendu public dans les jours à venir.
Une chance à saisir
Entre l’hésitation des dirigeants béninois et les candidats étrangers laissé sur le carreau, Latoundji tient une vraie chance de s’imposer comme numéro un. Sous contrat et en tête des A’ , Latoundji connaît bien le sillage des Ecureuils ces dernières années pour avoir été également adjoint sous Michel Dussuyer entre en 2018 et 2021. L’ancien attaquant d’Energie Cottbus a vécu de l’intérieur les deux derniers échecs du Bénin pendant les éliminatoires de laCan 2021 et le Mondial 2022. Un facteur qui peut accélérer son adaptation dans son nouveau rôle. Si les résultats positifs d’Antalya ont fait pencher la balance en sa faveur pour entamer les qualifications de la Can 2023, des débuts convaincants le mois prochain pourrait définitivement lui offrir le poste à long terme sauf retournement de situation. Le mythique numéro 2 des Ecureuils tient une chance de faire ses preuves au plus haut niveau africain.
Géraud Viwami