17ème en Ligue 2 française et éliminé 32e de coupe de France par Strasbourg (0-1), jeudi dernier sous nos yeux au stade du Hainaut , Valenciennes est à la recherche d’un second souffle en cette fin d’année tout comme ses internationaux béninois. Nous avons suivi, le milieu Sessi d’Almeida (26 ans) et le gardien Saturnin Allagbé (28 ans) ce matin à l’entraînement.
D’Almeida « On s’accroche »
Remplaçant, sans sortir du banc , il y a trois jours en coupe de France , d’Almeida a débarqué à la séance matinale avec le sourire. Sous le brouillard et les quatre degrés de température, il participe activement à l’heure d’entraînement rythmé par un échauffement et un jeu de conservation en terrain réduit. A deux jours du déplacement, à sochaux , prévu mardi dans le cadre de la 19e journée de Ligue 2, le numéro 4 espère figurer dans le groupe de Christophe Delmotte qui a pris le relais d’Olivier Guegan, limogé le mois dernier. L’ancien parisien n’a plus joué en championnat depuis le quart d’heure de jeu disputé face à Grenoble le 20 novembre.
Il sera fixé après une ultime séance prévu demain matin. Mais, il est bien conscient de sa situation actuelle « On s’accroche. Il reste encore un match, on va voir ce que ça donne » En manque de temps de jeu, 8 matches seulement joués pour 476 minutes en L2 , il n’a pas oublié les Ecureuils « Au moins s’il y’avait la Can, on pourrait se changer les idées et tout » Dommage.
Allagbé « rien ne se passe comme prévu »
Ce matin, le gardien est resté travailler en salle essentiellement.Le portier prendra part également à la dernière séance prévue demain matin. Mais il a peu de chances de figurer dans le groupe retenu pour aller dans le Doub, comme ces dernières semaines. A l’écart du cercle convoqué, il n’a plus joué , comme titulaire , en club depuis fin août et sa dernière apparition sur le banc date du 6 novembre au Havre. Prêté par Dijon jusqu’à la fin de saison, Allagbé avait enchaîné six matches comme numéro un avant de sortir des plans « Rien ne se passe comme prévu, mais je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Je sais comment ça marche » a-t-il résumé.
Géraud Viwami