Auteur d’une entame de saison réussie en Ligue 2 française avec trois cleans cheet au bout de cinq matches disputés, Saturnin Allagbé (25 ans) est bien lancé dans sa saison en club à Niort et s’apprête à découvrir un nouveau statut chez les Ecureuils?
Plébiscité par les Bein Sports et France Football
Absent lors de la première journée de championnat en Ligue 2 française, son retour a coïncidé avec la bonne forme de Niort , 6e avec 11 points avant la trêve internationale. Allagbé a repris sa place et tout son poids dans les cages des chamois dès la deuxième journée. En cinq apparitions il cumule déjà trois clean sheet et seulement deux buts concédés. Brillant lors la cinquième journée contre Caen avec quatre arrêts décisifs, il a été plébiscité par Bein Sports et France Football dans l’équipe type de la journée. Il a récidivé vendredi dernier contre Orléans, le gardien international béninois a encore sorti un match de haut vol ponctué par une victoire à l’extérieur 0-1. Une performance à nouveau récompensée car il est encore désigné avec une note de 7 sur 10 dans l’équipe type de France Football pour la deuxième journée d’affilée. Après avoir passé la barre des cent matches en Ligue 2 sous les couleurs de Niort où il a été désigné joueur de la saison 2018-2019,il est désormais reconnu comme un cadre au sein du vestiaire, il confirme qu’il a vraiment franchi un cap comme dernier rempart.
Numéro un chez les Ecureuils , ça peut durer?
Habituel numéro deux chez les Ecureuils, il a crevé l’écran en sortant du banc lors de la Can. Devenu un héros national après sa prestation historique face au Maroc en huitièmes de finale, le portier endossera à nouveau le costume de numéro un chez les Ecureuils sur cette période internationale. Il profite cette fois-ci de l’absence de Fabien Farnolle. Nul doute que l’ancien de l’Aspac sera dans les buts face à l’Algérie et la Côte d’ivoire. Deux rendez-vous pour assumer un nouveau statut ou marquer des points aux yeux du sélectionneur pour les futures échéances. Reste à savoir si ça peut durer.
Géraud Viwami