Après la qualification historique des Ecureuils , Michel Dussuyer nous a livré ses premières impressions en exclusivité en zone mixte. Entretien.
Sur l’adversaire
« C’est une équipe que je connais bien. Je connais les joueurs , je connais aussi le football qu’ils pratiquent. On avait essayé de mettre en place un bloc pour les empêcher de s’exprimer. On y est pas toujours arrivé mais la majeure partie du temps on a su résoudre cette équation. Comme je le dis , il faut toujours un peu de chances aussi dans un match. On en avait ce soir. »
Sur les ambitions de l’équipe
« Je pense match par match. Aujourd’hui on a franchi un palier personne ne nous attendait à ce niveau là donc on a l’envie de rentrer le plus tard à la maison. Maintenant on sait que chaque fois c’est de gros challenge qui nous attendent. »
Le duel avec Renard
« C’est Maroc – Bénin , deux équipes qui se sont affrontées ce n’est pas un duel d’entraîneur. Vous savez toute l’amitié et tout le respect que j’ai pour Hervé Renard. Je sais que ce soir il est triste. Il est déçu. J’ai une pensée pour lui. Maintenant c’est le football qui est comme cela, il y a des grands moments et il y a des moments plus difficiles. »
Sur l’état d’esprit des Ecureuils
« On avait mis en place une stratégie pour essayer de contrecarrer leur animation offensive. C’est une équipe que je connais bien. On a mis en place une stratégie qui a plutôt bien fonctionner dans l’ensemble. Même si par moment on est passé par des phases difficiles. Après tout s’est joué au mental. Mes joueurs n’ont jamais rien lâché même avec des vents contraires. Même en étant en infériorité numérique. Je dirai qu’on a eu la part de chance qu’il faut pour réussir un exploit avec le penalty raté à la dernière seconde. J’ai senti qu’à un moment donné le vent tournait en notre faveur. »
Propos recueillis par Géraud Viwami