Après une entrée prometteuse comme le Ghana , les Ecureuils en plus d’une prestation peu convaincante ont concédé un nul face à la Guinée Bissau lors de son deuxième match. Toujours en lice pour accéder au second tour , le Bénin joue sa dernière carte contre le Cameroun demain au stade d’Ismailia. Bjfoot vous dévoile trois raisons de croire que les Ecureuils sont sur la bonne voie.
L’équipe progresse
En quatre participations à la Can , le Bénin est entrain de réussir sa meilleure phase finale. Car sur les trois précédentes , après deux journées les Ecureuils étaient déjà éliminés. Deux défaites en 2004 et 2008. Puis un nul et une défaite en 2010. C’est donc le meilleur démarrage de l’histoire pour le Bénin sur la scène continentale. Invaincu avec deux points et deux buts marqués , record de nombre de buts marqués sur une édition égalée, au passage, des signaux positifs à bonifier demain.
Les Ecureuils aiment les « gros »
Si un premier succès tarde à venir sur la scène continentale, le groupe à Michel Dussuyer tient une belle occasion de le faire. Depuis la prise de fonction , du technicien français pour son deuxième mandat , le match référence était la victoire 1-0 face à l’Algérie à Cotonou où les Ecureuils se sont sublimés. Et pour leur entrée en lice , face au Ghana , six fois dans le dernier carré des six dernières éditions , les Ecureuils sont allés chercher un nul avec une attitude convaincante. Le genre de prestation qu’il faudra quand même reproduire demain face aux camerounais , actuel premier du groupe et qui a besoin d’au moins un match nul pour s’assurer la qualification pour le second tour. Le Bénin tient son destin en main , un succès ouvrira les portes du second tour aux jaunes au détriment d’un ogre le Ghana ou le Cameroun. Cela tombe bien , les Ecureuils aiment aussi les « gros matches ».
La « malédiction » du tenant du titre.
Le Cameroun part favori dans le groupe F mais les Lions indomptables devraient se méfier de la malédiction du tenant du titre. Après le triplé égyptien, 2006, 2008 et 2010 , le champion d’Afrique n’a plus franchi le premier tour lors de l’édition suivant son sacre. Les Pharaons n’étaient pas qualifiés pour l’édition suivante en 2012 , deux ans après leur dernier sacre. En 2013 , la Zambie championne en titre est restée coincée dans le groupe C derrière le Nigéria futur vainqueur et le Burkina finaliste. En 2015, les Super Eagles n’étaient mêmes pas qualifiés pour défendre leur titre. Vainqueur de cette édition , la Côte d’ivoire a échoué en groupe lors la phase finale suivante en 2017. Les Eléphants n’ont pas pu sortir de leur groupe en compagnie du Togo , Côte d’ivoire et Maroc. Sur cette édition 2019, les Lions indomptables peuvent rester à quai en cas de défaite contre les Ecureuils…
Géraud Viwami