Ecureuils : trois noms pour reprendre la sélection béninoise.
Omar Tchomogo devrait quitter la tête des Ecureuils à la fin de cette semaine même au terme de son bail. Même si la fédération et le ministère des sports n’ont toujours pas ouvert officiellement la course à la succession de l’ancien international béninois, voici trois profils de techniciens qui pourraient prendre le relais à la tête de la sélection béninoise et bâtir un projet sur le long terme.
Patrice Neveu
Ce n’est pas la première fois que son circule dans le sillage de la sélection béninoise, la dernière fois c’était déjà le cas en 2011 et 2014. Depuis le technicien français a fait du chemin, avec en prime une belle aventure à la tête de la sélection haïtienne qu’il a conduit à la Copa América.
Son CV en dit long sur son parcours sur le continent africain où il a une certaine expérience.
Neveu a déjà conduit quatre sélections africaines en commençant par être directeur technique national au Niger (1999), Guinée (2004-2006), RD Congo (2008-2010) et la Mauritanie (2012-2014). Son expérience chez les Mourabitounes peut bien militer en faveur car il a réussi à conduire les locaux mauritaniens au Chan 2014 en Afrique du Sud après avoir éliminé le Libéria et le Sénégal en qualifications. Il établit un record en faisant progresser le pays de 73 places au classement Fifa (de la 206e place à la 133e place). Une belle performance pour cette modeste nation et qui pourrait donner des idées aux autorités béninoises qui seraient à la recherche d’un profil capable de maintenir à flot l’équipe fanion tout en bâtissant avec la pépinière locale. Une double-casquette sélectionneur-DTN ne serait pas une mauvaise idée.
Il était tout proche de prendre la tête de la sélection soudanaise il y a quelques jours mais il a finalement décliné l’offre à la dernière minute. Un revirement de situation étonnant qui laisse croire que le vieux briscard de 63 ans est bel et bien pisté par le Bénin.
Michel Dussuyer
Il est le dernier sélectionneur qui a qualifié le Bénin pour une Can et c’était en 2010. Depuis il a franchi un cap sur le continent en faisant un quart de finale avec la Guinée en 2015 et surtout en se voyant confier l’équipe de Cote d’ivoire fraîchement championne d’Afrique 2015. Même s’il a échoué au premier tour de la Can Gabon 2017, Dussuyer conserve une belle cote sur le continent et notamment au Bénin où il a laissé un très bon souvenir. Personne n’a oublié comment il a su sublimer ce qui est présenté comme aujourd’hui comme l’une des meilleures époques des Ecureuils en 2009-2019. Mais certaines interrogations sont légitimes ? Dussuyer pourrait-il être intéressé par un retour en terre béninoise ? Il a déjà fait deux passages à la tête du Syli National. Il y a espoir. Mais le Bénin peut-il s’aligner sur ses conditions salariales car son statut a bien grimpé en sept ans ?
Alain Giresse
Il était à la tête du Mali qui a humilié les Ecureuils à Bamako, l’ancien bordelais déposé sa démission dans la capitale malienne en septembre dernier. Il est donc libre de tout contrat mais il connait bien le continent africain. L’ex-international français dirigé le Gabon, le Sénégal et le Mali à deux reprises. Une belle carte de visite sur le papier qui pourrait apporter certes une expérience sur le banc du Bénin.
Mais seul bémol, l’Etat béninois sera-t-il en mesure de s’aligner sur le calibre financier du technicien qui a mené le Mali à la troisième place de la CAN 2012?
Géraud Viwami
Bonsoir,
Des trois profils je préfère Giresse qui pourra mettre un peu d ordre dans la maison.
Pour le côté financier je ne pense pas que beaucoup d equipe africaines font encore financer leurs coachs par le contribuable. en général le sponsor prend en charge tout ou une partie du salaire du coach. Mais pour cela il faudrait des resultats et une politique marketing.
Pour finir, je ne souhaite pas que l on crache sur le travaille de tchomogo. Il a l amour de la patrie et a mis en place une equipe locale prometteuse.
J espere qu on ne lui fera pas l affront non plus de lui proposer un poste d ajoint.
Au mieux confiez lui les equipes de jeune et l equipe locale.
k@yode
Il a vraiment l’amour du pays mais ce n’est suffisant,il a fait son temps chercher d’autre challenge dans la sous région pour quoi pas un club béninois.moi je proposerais Alain Gaspoz L’ancien International Béninois qui a déja fait ces preuve avec l’aspac dite nous de passage il est devenu quoi?
Moi je préfère Michel car il connais la maison depuis fort longtemps donc le travail sera plus facile avec lui.En ce qui concerne tchomogo,les équipe jeunes peuvent lui permetre de ce développer plus surtout l’équipe A’et s’il la FBF à trancher pour Michel dessuyer tchomogo à une fort possibilité de devenir assistant ou entraîneur de l’équipe A’du Bénin. Je veux Michel dessuyer pour l’avenir du foot béninois
S’il est question de faire un choix j’aurais préféré Edmé CODJO qui a régulièrement ses diplômes d’entraîneur de football en Allemagne mais qui a peut être commis le crime de revenir servir son pays. Il a toujours servi de sapeur pompier !!!! Nous avons des valeurs qu’il faut savoir exploiter.