L’amateurisme de l’environnement de la sélection nationale a encore tristement fait ses preuves hier après-midi au stade Mathieu de Kérékou de Cotonou sous mes yeux. Lors de la dernière séance d’entraînement des Ecureuils, notre confrère Ablam Gnamesso (photo) de Sportdrome essayait d’approcher les joueurs béninois afin de recueillir des impressions en fin de séance mais ce dernier s’est vu recalé violement tristement par un intendant de la sélection. Ce dernier l’a d’ailleurs menacé publiquement en ces termes «Il faut sortir du stade. Je ne veux pas te voir ici. On m’a parlé de toi. Tu n’es pas un béninois. Tu es un togolais. On m’a dit que tu écris mal et contre le Bénin. Après tu viens t’associer avec les autres journalistes. Il faut quitter le stade si non, je vais te frapper. Si tu réagis, je vais te cogner. Tu n’es pas béninois.»
Des propos graves qui sont passés sous silence car ça aurait pu être n’importe quel autre confrère de l’échiquier national comme international. Vous imaginez le scandale si l’agression était physique ?
Cet incident qui peut paraitre banal dans le contexte béninois mais c’est presque honteux et indigne d’une équipe nationale que des journalistes soient traités ainsi alors que pendant ce temps les fans étaient autorisés à faire des photos avec les joueurs et que d’autres individus avaient accès à la main courante pendant toute la séance d’entrainement sans être inquiété.
Une scène récurrente même pendant les rencontres officielles, on a pour habitude de voir, la main courante remplie de gens qui trainent et encombrent presque l’espace pour une raison inconnue voire inutile.
Dans la soirée du vendredi, notre confrère Epiphane Bognaho d’Ocean Fm a été interrompu en pleine interview avec Michael Poté à l’hôtel des joueurs. Les tendances claniques autour des Ecureuils engendrent bien des dommages collatéraux mais empêchent les professionnels de faire convenablement leur boulot. Quelle mentalité.
Qui doit-on accuser ? quand la fédération béninoise de football et le ministère qui n’ont pas daigné organiser de conférence de presse après le retour de la sélection du Congo jeudi et aucun avant le match de cet après-midi contre la Tanzanie. La communication comme toute l’organisation autour de la sélection ne semble pas s’améliorer d’un poil. Quelle tristesse.
Bonsoir cher confrère. L’acte aberrant à l’endroit du confrère. Gnamesso est à dénoncer. J’ai été également victime de ses agitations stériles de la part de l’intendance des joueurs. Je suis de votre côté pour mener la lutte.
Faudel AMOUSSOU de beninfootball.com
Bien dit. du courage pour votre travail.
L entourage de la selection manque de professionnalisme. Esperons que cela va s ameliorer.