La Can change de saison. Cela fait plaisir aux clubs européens qui ont longtemps réclamés ce changement. Cette nouvelle période correspond à l’Été en Europe, mais à l’hivernage ou plus simplement la saison des pluies en Afrique centrale et de l’Ouest. Le point d’orgue est le mois de juin durant lequel il pleut plus de 20 jours sur 30 dans la plupart des pays de ces deux régions. Vu le niveau de développement des pays de l’Ouest et Centre, les inondations sont très fréquentes dans plusieurs villes. Le niveau d’assainissement est tel que pendant des heures, la vie s’arrête parce que l’eau prend beaucoup de places. Quand il pleut, on ne fait pas grand-chose dans ces pays-là. Il y a le phénomène des 3 jours consécutifs de pluies. En juin en Afrique, les pluies sont capables de vous rendre une pelouse impraticable pendant des jours, vue la façon dont les infrastructures sont toujours mises en place pour la CAN : à la va-vite, à la dernière minute.
La CAN qui souffre déjà des tribunes clairsemées doit être protégée des scènes de fans bloqués chez eux à cause des pluies, des terrains de match ou d’entraînement inondés, des bus d’équipe en panne en raison de l’inondation temporaires des grandes artères des capitales ouest-africaines par exemple. Attention, ne jouez pas avec le mois de juin ! C’est aussi le mois où on passe les examens de fin d’année scolaire. Dans la majorité des pays en Afrique noire, on ne sait pas faire deux choses à la fois, car toute organisation est un défi pour tout un pays.
Juillet, plus agréable
En juillet, sur la côte Ouest-africaine, le temps est doux avec la brise de l’Océan Atlantique qui rafraîchit le climat. C’est aussi le cas durant le mois d’août. La CAN court moins de risques en juillet où les pluies sont plus espacées quand il y en a. C’est aussi le mois des résultats des examens de fin d’année. Les jeunes sont plus détendus, les parents aussi. La CAN devra donc s’adapter aux conditions climatiques spécifiques des pays-hôtes. Ceci pour éviter des surprises très désagréables. A moins de préparer des éponges géantes pour aider à évacuer l’eau des pelouses après chaque pluie. Beaucoup ont certainement oublié les 3 heures de retard dû à la pluie qui s’est abattu sur Bata en Guinée Equatoriale lors de la CAN 2012, le 25 janvier, alors que Libyens et zambiens devraient disputer leur dernier match de groupe. Heureusement que ceci est arrivé en Guinée Equatoriale, « le Qatar de l’Afrique » dont les pelouses sont parmi les meilleurs du continent et où le système d’évacuation d’eau en dehors de la pelouse et les machines dernières générations n’ont rien à envier aux plus grands stades d’Europe.
En 2019, avec un pays aussi imprévisible que le Cameroun en matière d’organisation, il va donc falloir bien fixer les dates en consultant les archives Météo, pour ne pas lancer les CAN d’Été par des reports de matches. Histoire de ne pas noyer la réforme…
Bjfoot
moi je voudrai savoir le mode de qualification puisque la can est passé a 24 équipes est ce les deux premiers de chak groupe ki seront kalifiés??? expliké moi xa svp