Dans sa chronique hebdomadaire sur le foot africain sur FranceFootball , Frank Simon a consacré son sujet du jour à une rencontre avec le sélectionneur des Ecureuils Omar Tchomogo hier à Abidjan.
Stade Robert Champroux d’Abidjan. Quartier de Marcory, 19h30. Il y a quelques minutes à peine, sur ce synthétique usé qui voit passer la majorité des matches du Championnat, les Ecureuils du Bénin ont décroché un nul plus qu’encourageant face à la Côte d’Ivoire (1-1), grâce à un but de Nabil Yarou, le joueur de l’ASPAC. Les deux formations, engagées en éliminatoires du CHAN, ne présentaient que des joueurs issus de leurs Championnats respectifs. Sur le banc béninois, une figure connue, l’ancien attaquant de Grenoble et de Valence, Oumar Tchomogo. Pendant 90 minutes, il n’a pas économisé sa voix. Et le Bénin, comme quelques jours plus tôt au Ghana (1-1) ou face au Burkina Faso (2-2), a tenu en respect un adversaire qui a déçu.
Sélectionneur des Sessègnon, Farnolle, Adenon, Mounié et Allagbè, Tchomogo a accepté de coiffer cette double casquette (A + locaux) à la demande du président de la fédération. Non sans hésiter. «J’ai réfléchi et puis j’ai posé mes conditions, en particulier des matches de préparation et des regroupements, ce qui a été accepté. Depuis un mois, on est en stage. J’essaie de voir un maximum de joueurs, on est parfois 25 ou 28 !»
«Faut en vouloir !»
Rien en vérité ne prédestinait Tchomogo, buteur et soliste, à une carrière de technicien. Et pourtant, il est l’un des rares anciens pros africains – à l’instar d’un Aliou Cissé au Sénégal – à occuper actuellement un poste de sélectionneur. Explications. «Vers la fin de ma carrière, Michel Dussuyer m’a demandé de continuer sur le terrain puis d’intégrer progressivement le staff. J’ai été son adjoint pendant deux ans. J’ai aussi bossé en club à Valence et à Montélimar, et je rejoignais la sélection ponctuellement. Par la suite, je suis devenu adjoint d’un autre sélectionneur, Manuel Amoros, en équipe nationale. Après sa démission, j’ai été « parachuté » à la tête de l’équipe en 2015. Je n’avais pas le choix !» Comme on dit, l’appel du pays, ça ne se refuse pas.
l’appel du pays ne se refuse pas. Comme dirait l’autre la patrie ou la mort. Mais Omar peux et doit mieux faire surtout progresser sur le plan tactique. un fin technicien c’est aussi celui qui sait adapter son schéma de jeu en fonction de l’évolution d’un match ou de l’équipe en face. il peut le faire et il doit le faire… encore que comme il le dit si bien il faut en vouloir. alors à lui de nous montrer qu’il en veut.