Trois choses à savoir sur Moise Adilehou
Le mois prochain, Omar Tchomogo dévoilera la liste des joueurs convoqués pour affronter la Mauritanie en match amical le 24 mars prochain à Nouakchott. Les Ecureuils repartiront sur une nouvelle base après l’échec de Bamako. Bjfoot.com vous présente une série exclusive de portraits sur sept joueurs que le sélectionneur devrait essayer lors de ce rendez-vous. Dernière escale en Grèce pour présenter le défenseur central Moise Adilehou (21 ans).
Porto sur son CV
Il n’était pas dans le groupe qui a concédé le nul vierge contre Panatolikos hier. Kerkyra , 11e après 21 journées en première division grecque. Il se contente d’apprendre dans l’ombre
Défenseur longiligne et doué, Adilehou attend toujours sa première titularisation en championnat après avoir été onze fois sur le banc de touche. Il est déjà entré en jeu à trois reprises. Après une année dans le championnat slovaque au Slovan Bratisalva où il a joué huit matches avec la réserve et un en équipe première, le franco-béninois de 21 ans atterrit à en Grèce six mois plus tard.
Adielhou né en France a côtoyé le centre de formation de Valenciennes. Ensuite à l’été 2011 il rejoint les équipes de jeunes du FC Porto. Mais il ne sera resté qu’une année avec le prestigieux club lusitanien. Il va repasser par la case amateur avec deux saisons en CFA en France à Pau puis à Vitré avant de filer en Slovaquie en février 2016 puis Kerkyra quelques mois plus tard.
Entre Ecureuils et Eperviers
Né en France d’un père béninois et d’une mère togolaise, Adilehou est sélectionnable chez les Ecureuils du Bénin et aussi chez les Eperviers du Togo.
Déjà apparu dans le sillage de la sélection nationale, il a notamment participé à un stage en septembre 2015 à Cotonou avant le match de qualification face au Mali. Malheureusement il n’a pas été sur la feuille de match. Il attend donc ses premières minutes avec les Ecureuils peut-être face à la Mauritanie.
Un mental au point
Après quelques mois de galère en CFA, le défenseur central confirme son mental.
« J’ai eu beaucoup d’épreuves dans ma carrière. Quand j’ai fait un an sans club ou quand ça ne se passait pas très bien au centre de formation, j’ai fait beaucoup d’essais, c’était vraiment dur pour moi et j’ai dû me relancer en club amateur alors que je sortais du FC Porto. J’ai eu plein d’autres moments de galère à seulement 21 ans mais je n’ai rien lâché, j’ai toujours cru en moi car personne n’était là pour me sortir la tête de l’eau. Bien sûr, j’ai eu de l’aide mais mon contrat pro, je ne le dois qu’à mon travail, ajouté à ma patience et à ma détermination » a-t-il confié à nos confrères de Sport365r récemment.
Géraud Viwami