Avant la finale face à l’Egypte, demain soir à Libreville, le capitaine des Lions Indomptables du Cameroun , Benjamin Moukandjo s’est longuement confié en conférence de presse. Extraits.
Benjamin Moukandjo , attaquant – capitaine du Cameroun
Sur les objectifs
Déjà se qualifier pour les quarts c’était un objectif qu’on s’était fixé à court terme. On s’est donné les moyens pour se qualifier. Quand on est footballeur, sportif de haut niveau , il faut toujours avoir de l’ambition. Une fois qu’on a atteint ce premier objectif, on s’est dit qu’il fallait passer ce quart. On prend les matches les uns après les autres. On ne va pas regarder plus loin que là où nous sommes. Maintenant nous somme en finale et quand on arrive à cette étape on a envie de gagner, l’adversaire aussi. Malheureusement demain au terme de ce match, il y aura une équipe qui sera heureuse et l’autre déçu. Mais quand on regarde notre parcours c’est déjà bien ce qu’on a fait. Je pense que dans cette salle personne n’aurait mis un centime sur nous et c’est bien dommage parce qu’elle aurait gagné
Sur le parcours et le foot africain
« Avant d’arriver en finale il y a des étapes à franchir. Ces étapes là se préparent, on s’est préparé pour arriver là. On n’est pas tombé du ciel pour se retrouver en finale. Il y a un coach qui est arrivé et qui a une philosophie, nous les joueurs on adhère à son discours. Nous on savait qu’en venant ici on avait l’image de notre football au Cameroun à redresser. Il ne faut pas avoir peur de le dire, il y avait un désamour complet entre les joueurs et les supporters. Donc c’était important pour nous de montrer d’autres visages. Au fur et à mesure qu’on avançait dans la compétition l’objectif on le revoyait à la hausse. Nous sommes en finale. Ça n’a pas été simple. C’est un groupe qui vis bien c’est un état d’esprit. On est tous ensemble on est unis. Maintenant quand on arrive en finale on a envie de jouer pour gagner cette finale. Le football africain a toujours été une fête énorme. Bien que la Can se joue au mois de janvier en plein championnat, pour moi c’est important d’être là, de représenter nos pays. Le football c’est un sport qui rassemble. On essaye de profiter au maximum. Vivre ses moments intenses de bonheurs. C’est une grosse fierté d’être d’autant plus que de participer à une finale »
Sur le peuple camerounais
« C’est vrai qu’en ce moment dans notre pays il y a de petits troubles. Mais nous on essaye de jouer au foot, procurer du plaisir aux gens et je pense que pendant toute cette campagne, ces gens là on prit du plaisir. Ils ont partagé avec nous même s’ils étaient loin. On souhaite que les tensions s’apaisent. Nous essaye de procréer du plaisir en espérant que tout rentre dans l’ordre. On espère que demain tout le pays sera uni pour nous pousser vers la victoire. »
Sur l’état d’esprit et l’adversaire
« Quand le coach est arrivé, ça été le maître mot, c’était retrouver une équipe avec un état d’esprit conquérant. Une équipe qui devait montrer qu’elle pouvait vivre ensemble. Ça fait un peu plus d’un mois que nous sommes ensemble. On n’a montré qu’on n’était pas seulement une équipe mais une famille. En ce qui concerne l’Egypte, on ne peut pas choisir ses adversaires. On fait avec ce qui est là. Maintenant il y a une histoire entre l’Egypte et le Cameroun. Depuis le début de cette compétition on a brisé quelques signes indiens. Donc on va essayer d’en briser un autre demain c’est notre objectif. »
A Libreville, Géraud Viwami