Buteur le jeudi dernier, pour sa première apparition avec le Club Africain, Jacques Bessan réussit son début de saison nous accordé un entretien exclusif et heureux le jour de ses 23 ans. L’attaquant parle de son été très agité, son transfert avorté au TP Mazembé, son nouveau club, des Ecureuils et de son gâteau. Entretien d’anniversaire.
Vous êtes arrivés au Club Africain, le mois dernier, et vous avez déjà disputé une finale de Coupe de Tunisie puis marqué lors de la première journée de championnat, votre adaptation a été rapide donc ?
Tunis c’est une ville que je connais très bien. Mais au Club Africain je connaissais peu de gens maintenant je suis là. Je suis content de mon transfert. Et aussi d’avoir marque mon premier but. C’est toujours bien d’ouvrir son compteur-but.
Vous aviez terminé avec 12 buts la saison dernière et vous avez eu beaucoup de sollicitations pourquoi avoir choisi le Club Africain ?
Effectivement j’ai eu beaucoup de contacts. J’ai été au TP Mazembe pendant une semaine. Nous avions négocié un contrat de trois saisons mais arrivé surplace, le club voulait que je signe quatre années. J’ai demandé un temps de réflexion. Le Club Africain a fait une offre. Je connais bien le championnat tunisien j’ai préféré ce club là.
Pourquoi vous n’avez pas choisi de prendre le pari avec un club européen puisque vous aviez été approche par un club portugais et autrichien?
Ces contacts étaient bien abouties mais j’ai choisit de rester encore dans le championnat tunisien pour apprendre encore un peu.
Revenons sur votre saison dernière, vous aviez quitté Bizerte en janvier pour Gafsa qui était déjà relégable, pourquoi avoir fait ce choix surprenant en pleine saison ?
J’ai fais ce choix parce que je suis un attaquant de pointe et à Bizerte on me faisait jouer sur le côté. Aussi c’était difficile pour moi de marquer, d’avoir des occasions. J’ai décidé de partir parce que vu la situation je n’arrivais pas à scorer. La preuve j’ai mis deux buts seulement avec eux. Mais à Gafsa je me sentais bien, on me faisait jouer en pointe, sans pression et on a vu le résultat.
Vous aviez finit la saison avec 12 réalisations, deuxième meilleur buteur du championnat mais vous n’avez pas pu éviter la relégation de Gafsa, une déception…
Ça m’a vraiment touché, parce que j’aurai aimé rester et faire beaucoup de choses pour le club.
Vous sentez que vous avez un nouveau statut, vu votre saison dernière, les regards ne sont plus les mêmes sur vous?
Ce titre de deuxième meilleur buteur m’a fait grandir. On a parlé de moi un peu partout. Même les clubs qui disent qu’ils veulent un attaquant comme « Jacques Bessan » c’est un honneur pour moi et j’en suis content.
Vous êtes international béninois, vous avez vécu de loin l’élimination des Ecureuils à Bamako le 4 septembre dernier ?
J’étais (après un long silence) je ne même pas quoi dire. C’était le rêve de toute une nation, on s’y attendait. Je n’ai même pas pu dormir j’attendais la qualification. Mais c’est le foot on prend ça comme ça.
Aujourd’hui, vous êtes dans un club qui va jouer le titre, est-ce que vous sentez que vous pouvez passer un cap
dans ce club, avec autant de pression et d’ambition ?
Dans un grand club il y a toujours la pression. Je peux la supporter cette pression. Je suis toujours concentré pour évoluer. Ici ça joue le titre avec la grâce de Dieu on fera une bonne saison.
Vous êtes à un but en un match vous vous êtes fixé un objectif en termes de statistiques ?
Je sais que le club attend beaucoup de moi. Comme je le dis je reste concentré. Je veux battre mon record de la saison passée.
Ce jour (15 septembre) est particulier pour vous puisque vous fêtez vos 23 ans, ça sera pas une journée comme les autres…
C’est mon anniversaire (rires) je pense que le club a prévu me faire une surprise. Sinon j’ai déjà commencé à déguster les gâteaux. C’est tellement bon (rires)…
Entretien réalisé par Géraud Viwami
Jsui tres content de toi mon grand