Devenu numéro dans les buts niortais cette saison en Ligue 2 française, Saturnin Allagbé nous accordé un entretien exclusif avant la réception de Tours pour le compte de la 4e journée de Ligue 2. Avec malgré ses trois buts encaissés en trois matches, le gardien international béninois a réalisé un clean sheet avec beaucoup de promesses. Nous avons parlé de son nouveau statut en club, ses modèles de gardien de but et des Ecureuils. Entretien.
Alors, Allagbé être numéro n’est pas si compliqué que cela ?
(Rires). C’est très facile d’ailleurs. Non sérieusement c’est très exigeant comme poste, ça je le savais déjà. Ça demande une régularité, être décisif pour que l’équipe puisse compter sur moi tout au long de la saison. Il faut être régulier sur le long terme, la Ligue 2 est championnat difficile avec beaucoup de jeu direct. Les gardiens ne se reposent pas. Ce n’est pas un poste tranquille mais j’en ai le coffre.
Vous avez réalisé une bonne préparation et vous avez également séduit lors de la première journée, vous êtes déjà en confiance ?
On peut le dire comme ça. La Ligue 2 j’ai eu le privilège de découvrir la compétition en fin de saison dernière. Le stress n’était pas le même. Je savais un peu à quoi m’attendre. Pendant la préparation, je suis monté en régime, le staff m’a tout de suite mis dans les conditions. Dans ma tête je n’ai pas mis du temps à rentrer dans le rôle. Après les deux premières journées on a été costaud et j’ai reçu énormément de messages sur les réseaux sociaux et sur mon téléphone, ça m’a motivé davantage. J’espère que ma saison sera réussie.
La saison écoulée vous étiez numéro 2 et Niort a lutté jusqu’à l’ultime journée pour accrocher le maintien, cette saison quels sont les objectifs ?
Personnellement, c’est de confirmer les attentes du club. Etre à la hauteur de ce costume de numéro un. Ensuite pour le club, se rassurer le plus vite, allez chercher le maintien. Après dans le championnat tout reste possible. Après trois journées, on cherche toujours notre première victoire la saison. Le groupe travaille bien j’espère qu’on va vite enchaîner.
Au club, après le départ Djiman Koukou (Lens) , vous êtes devenu le doyen des béninois avec David Djigla et David Kiki…
Un peu. On s’entendait déjà bien à quatre. Koukou a un nouveau club. Maintenant on forme un trio et on s’entend toujours aussi bien.
Il y a une sorte de duel à distance avec Fabien Farnolle du Havre qui est votre numéro un chez les Ecureuils, comment le vivez vous ?
Il y a une concurrence en sélection nationale, c’est vrai. Fabien est le préposé au poste. C’est un gardien d’expérience que j’apprécie énormément. J’apprenais déjà à ses cotés en équipe nationale avant de signer à Niort en France. Il est comme un guide pour le jeune gardien que je suis. Je veux bien être numéro un aussi si je le mérite je serai aligné et je travaille pour cela.
Vous êtes plutôt Manuel Neuer ou Gigi Buffon ?
Edwin Van Der Sar. C’est mon idole. Neuer est devenu la référence au poste avec surtout son jeu au pied et sa vista. Buffon impressionne par sa régularité au très haut niveau. Je les admire tous les deux mais je préfère Van Der Sar. (Rires)
Pour revenir aux Ecureuils, début septembre, il y a un match décisif à Bamako où vous avez fait vos débuts dans les cages des Ecureuils, vous sentez comment ce match ?
C’est un match qu’il faut gagner pour aller à la Can c’est aussi l’équation. Que je sois sur le banc ou sur le terrain je ferai mon job. Ca serait magique pour cette génération d’accrocher la Can. L’adversaire est le favori du groupe et jouera à domicile mais je pense que nous suffisamment motivé pour aller au delà de tout cela.
réalisé par Géraud Viwami