Débarqué à Cardiff il y a une dizaine de jours, l’attaquant international béninois Frédéric Gounongbé s’est confié en exclusivité à Bjfoot.com. Il raconte les coulisses de son arrivée au Pays de Galles, ses premiers pas, dévoile ses objectifs et parle également des Ecureuils. Entretien.
Vous avez grandi Belgique et vous annoncez votre transfert du championnat belge vers un club gallois à la veille du quart de finale de l’Euro 2016 qui opposait les deux nations le 1er juillet dernier, le moment était bien choisit…
Rires. Ça on me l’a déjà servi plusieurs fois mais ce n’était pas calculé. Ma signature était intervenue quelques jours auparavant, nous devions attendre le 1er juillet pour l’officialisation. Donc je suis arrivé au pays de Galle dans cette période de confrontation entre les deux pays et d’ailleurs j’ai fais mon vol Brussels – Cardiff avec une partie des supporters gallois avec une certaine ambiance dans l’avion.
Alors vous découvrez un tout nouveau pays avec des repères à prendre comment ça se passe ?
Mon adaptation se passe bien. Dès mon arrivée on est parti une semaine dans le centre de l’Angleterre Winchester** en camp d’entrainement donc je n’ai pas pu bien découvrir Cardiff. On est rentré cette semaine. Du coup je suis toujours logé à l’hôtel le temps de me trouver un appartement et m’établir dans la ville sinon le contact avec les autres joueurs, le personnel du club se passe bien. Je n’ai pas encore pu bien découvrir la ville. Pour ce que j’ai pu voir ça à l’air d’être une petite ville à dimension humaine avec des gens très accueillants. J’aurai toute l’année pour mieux la découvrir
Vous aviez terminé votre saison à Westerlo depuis fin mars mais vous avez mis pas mal de temps à choisir votre nouveau club…
J’ai pris du temps oui et non à la fois. J’ai signé le 1er juillet en sachant que la période des transferts est ouverte jusqu’au 31 aout. J’aurais plus prendre plus de temps après mon choix vers Cardiff s’est justifié par plusieurs raisons. La première c’est que ça été l’un des premiers clubs à manifester son intérêt à mon encontre. Ils étaient déjà là lors de la trêve hivernale précédente. Ça été un élément qui m’as rassuré. Ensuite j’ai toujours eu envie d’évoluer en Angleterre donc j’estime que c’est un type de football qui peut me convenir donc ça répond aussi à cela. C’est vrai qu’il y a eu différents intérêts comme j’étais libre. J’ai rejeté des offres de pays exotiques parce que je ne me sentais pas prêt à sacrifier certaines choses pour cela et j’avais un bon défi sportif dans un cadre professionnel et haut de gamme comme Cardiff.
« Gestede m’a servi d’éclaireur »
Vous serez le deuxième béninois a porté les couleurs du club gallois, Rudy Gestede (2010-2013) était au club, vous aviez consulté votre coéquipier avant de porter votre choix sur Cardiff ?
Rudy et moi sommes en contact permanent donc fatalement il m’a servi un peu d’éclaireur sur Cardiff et encore maintenant. Je l’ai consulté et je le consulte tout le temps. Il m’a beaucoup aidé lors de cette période.
Vous allez découvrir une nouvelle mentalité de football dans un nouveau club, pour l’attaquant que vous êtes, la saison parfaite serait quoi ?
La saison parfaite d’un point de vue collectif c’est qu’on accède à la Premiere League , ça fait partie des ambitions du club. D’un point de vue individuel c’est de m’imposer au sein de cette équipe, d’acquérir un statut de titulaire et d’aider justement le club à monter. Participer par des buts ou des passes décisives à cette promotion. Evidemment être épargné par les blessures parce que le rythme de la deuxième division anglaise est très élevé avec deux matches par semaine au minimum.
Revenons sur votre départ de Westerlo, vous avez fini assez fort avec 13 buts lors de votre dernière saison et une nomination au soulier d’ébène, si vous devez résumer vos deux années en première division belge ?
Tout d’abord Westerlo c’est le club qui m’as permis de me faire connaitre en Belgique et un peu au-delà des frontières donc je lui dois beaucoup. C’est le club qui m’a donné ma chance en première division belge. C’est un club que j’estime énormément. En résumé je trouve ma dernière saison assez mitigée d’un point de vue collectif on n’a pas arrête de se battre contre la relégation. C’était éprouvant aussi bien physiquement que mentalement de toujours attendre un match couperet le week-end et d’un point de vue personnel je trouve aussi mitigée j’ai beaucoup marqué c’est vrai mais j’aurai pu faire plus. La finalité on s’est maintenu ça été le plus important. Globalement je dirai que c’était moyen j’espère que la je vais enclencher sur une bonne saison.
Avec les Ecureuils vous avez marqué une fois en trois apparitions dans les qualifs de la Can Gabon 2017, il y a un duel décisif en septembre face au Mali, elle vous fait rêver cette compétition continentale. ?
Ça fait clairement partie des objectifs de la sélection si ce n’est l’objectif principal c’est la qualification pour la Can. Cela passe par un bon résultat à Bamako en septembre. Ça représente beaucoup pour nous les joueurs et le peuple béninois. Il faut que tout le monde sache qu’il y a une équipe complètement investit pour réussir ce défi. On va mettre toutes les chances de notre coté pour y arriver.
Pour ce qui ont suivi l’Euro 2016, le capitaine islandais Gunnarson s’est illustré avec une manière particulière de remise en jeu latérale qui s’est révélée décisive, c’est votre futur coéquipier en club, ses longues touches vous donnent déjà des idées ?
Rires. Je n’ai pas encore eu la chance de le rencontrer parce qu’il est toujours en vacances après la compétition.
Entretien réalisé par Géraud Viwami