La page de l’année 2015 est tournée , Bjfoot.com revient en exclusivité sur les faits ayant marqué l’année du football au Bénin. De janvier à décembre, nous proposons tout ce que vous aviez manqué ou oublié. C’est l’heure du bilan !
Janvier : Bjfoot Awards, la première
Le 10 janvier , on célèbre habituellement la fête du Vodoun mais nous avons décidé de célébrer nos petites aussi. , l’innovation a vu le jour, pour la première fois dans l’histoire du football béninois, bjfoot.com avait récompensé les meilleurs acteurs du football béninois sur une année civile. Saturnin Allagbé (Meilleur gardien) , Sessi d’Almeida (meilleur espoir) , Nana Badarou (meilleur joueur évoluant en Afrique) , Abdel Fadel Suanon (plus beau but) , Rudy Gestede (Soulier d’or) et Frédéric Gounongbé (joueur de l’année) avaient été primés !
Février : humiliation continentale
Vainqueur de la coupe nationale l’As Police a tristement échoué au premier tour préliminaire de la coupe de confédération contre les ghanéens de Hearth of Oak. Battus 1-0 à Accra le 15 février, les policiers ont concédé un nul vierge à Cotonou et ont même manqué un pénalty le 28 février. Fin de l’aventure.
Les Buffles, champions du Bénin ont connu un sort similaire face aux nigérians d’Eyimba en ligue des champions. Laminés à Aba le 15 février 3-0 , ils se sont à nouveau inclinés à Cotonou le 28 février 0-1. Conclusion aucune victoire pour les clubs béninois en quatre matches joués. Une humiliation sans avoir marquer !
Mars : l’historique retrait d’agrément
Le 27 mars, la nouvelle est tombée comme un séisme dans le cercle du football local. En désaccord avec le mode de gestion, le gouvernement à travers le ministère des sports a décidé de retirer l’agrément à la fédération béninoise de football. Création d’une commission pour connaître les dessous de la suspension des équipes de jeunes du Bénin et réconciliation de la famille du football , tels étaient les points principaux annoncés.
Avril : arrêt des championnats et le début de la crise
Le retrait d’agrément a déclenché un vent de réaction entre les dissident de l’ex-président Augustin Ahouanvoebla et le camp Magloire Ogé , les sorties médiatiques s’enchaînent. Pendant ce temps le ministère ordonne l’arrêt des championnats locaux. La ligue 1 était à sa 10e journée et la ligue 2 à la 8e journée. La Fifa menace de suspendre le Bénin mais le ministre Safiou Affo reste imperturbable.
Mai : la passe de 3 pour Ogounbiyi
Après Guingamp et Nîmes , Mouri Ogounbiyi réussi la passe de trois en National, l’ailier international béninois connaît une troisième ascension de National (D3 France) vers la Ligue 2 avec un troisième club différent. Fin mai le Paris Fc réussissait à valider son ticket pour la Ligue 2. Ogoubiyi avait marqué deux fois en 28 matches joués. Un nouveau record en plus pour le footballeur béninois le plus titré de l’histoire.
Juin : les débuts de Tchomogo.
Le 14 juin le Bénin débute les éliminatoires de la Can Gabon 2017 par un nul 1-1 en Guinée Equatoriale. Les Ecureuils ont laissé filer la victoire après avoir mené au score à la pause. Nommé quasiment à la veille du match, Omar Tchomogo intronisé par le ministre des sports à la tête de la sélection vivait sa première officielle sur le banc des Ecureuils.
Juillet : Niort made in Benin !
Le 28 juillet, David Djigla quitte Bordeaux et rejoint les Chamois de Niort, l’ailier international béninois s’était engagé pour trois saisons. Une signature qui ne passe pas inaperçu parce qu’il est devenu le quatrième international béninois du club qui s’était déjà attaché les services de Djiman Koukou (depuis janvier 2012) , Saturnin Allagbé (été 2014) et David Kiki quelques semaines plutôt. C’est la première fois que le Bénin compte autant internationaux dans un même club. Des chamois made in Bénin donc !
Aout : Gestede le plus cher
Le 1er aout, Rudy Gestede quitte Blackburn pour Aston Villa en Premiere League anglaise contre un chèque de 8, 4 millions d’euros. Ce transfert fait de lui le football béninois le plus cher de l’histoire. L’attaquant a battu le précédent record détenu par Stéphane Sèssegnon , transféré pour 8 millions de Mans vers le PSG à l’été 2008.
Septembre : des regrets face au Mali
Le 6 septembre à Cotonou, les Ecureuils recevaient les Aigles du Mali à Cotonou pour le compte de la 2e journée des qualifications de la Can 2017. Au terme d’un match plutôt abouti les Ecureuils pêchent dans la finition et se contente d’un nul frustrant 1-1. Abdoulay Diaby avait ouvert le score d’une frappe des 20 mètres avant que Stéphane Sèssegnon ne rétablissent la parité avant la pause.
Octobre : Bifouma sans pitié
13 octobre à Brazzaville, les Ecureuils disputent un match amical contre les Diables Rouges du Congo. Jacques Bessan en fin de match a répondu à un doublé de Thiévy Bifouma. Défaite 2-1. A noter les retours de Nana Badarou et Jodel Dossou dans le groupe et la première convocation du gardien Christophe Aifimi.
Novembre : fin du rêve de Russie 2018
Le 12 et le 17 novembre ont eu lieu la double confrontation contre le Bukina Faso comptant le dernier tour préliminaire des qualifications pour le mondial Russie 2018. Après une entame de match difficile les Ecureuils s’imposent sur le fil 2-1 grâce à un but de Babatoundé Bello en fin de seconde période à Cotonou. La première victoire de l’ère Tchomogo. Cinq jours plus tard , les Etalons vont renverser la vapeur à Ouaga avec un succès net 2-0. Le rêve de la Russie 2018 s’arrêtera la !
Décembre : le Conor tâtonne
Mis en place en novembre le Comité de normalisation va connaître un mois de décembre très agité. D’abord le 18 décembre, par un courrier signé de son secrétaire général adjoint , la Fifa a annoncé les exclusions de deux membres du Conor à savoir Médard Sessinou et Laurent Houningbo pour manque de coopération dans la mission assigné au comité. Le 21 décembre un autre membre quitte le comité de son plein gré cette fois. Louis-Phillipe Houndégnon dépose sa lettre de démission en dénonçant une gestion monotone du président Rafiou Paraiso dont les décisions seraient très contestables. Le comité est officiellement réduit à quatre membres mais poursuit sa mission. Mais on ne saurait dire si c’est la fin des ennuis. C’est à croire que les béninois aiment la crise.
Géraud Viwami.