Selon nos informations le comité de normalisation devrait tenir une réunion avec les clubs affiliés à la fédération béninoise de football en vue d’évoquer la reprise des compétitions locales. Voici comment on peut relancer le foot à l’échelle nationale. Proposition !
Saison transitoire avec « Tout le monde »
Quatorze clubs ont pris part aux dernières saisons de premières division et douze en deuxième division. Mais depuis 2011 et la crise, Requins, Mambas Noirs, Cifas , Soleil, Dynamo d’Abomey qui étaient en première division ont décidé de boycotter le championnat. Dans un élan de réconciliation ils pourraient être rajoutés aux quatorze de la précédente saison ce qui porterait le nombre à 20 clubs. Ce qui permettrait de produire un championnat transitoire à 20 clubs divisés en deux groupes de 10 dont les 7 premiers de chaque seront qualifiés pour la saison prochaine à 14 clubs. Les trois derniers des deux groupes seront relégués en deuxième division.
En ce qui concerne la deuxième division, Caïmans du Zou et le RC Natitingou maintenus à l’issu de la saison 2010-2011 et qui ont boycotté le championnat aussi depuis 2012 pourraient être ajoutés aux 12 clubs ayant disputé la dernière saison. Une d2 a quatorze clubs pour la saison transitoire. Ils seront rejoints par les six relégués de la première division devraient aboutir sur une saison semi-professionnelle à partir de la saison 2016-2017 avec 20 clubs divisés en deux groupes de 10 répartis entre le Nord et Sud pour faciliter les déplacements des clubs à faibles budgets. Les deux premiers de chaque groupe pourraient prendre à des Play Off nationaux pour la montée en Ligue 1.
Relancer la ligue professionnelle de football en 2016- 2017
Après le succès local et l’engouement de la saison d’essai du professionnalisme en 2009-2010, relancer un championnat sur des bases similaires voire mieux ne serait pas une mauvaise idée. Premier obstacle : Trouver un mécène ou un sponsor. Dans un climat de gestion gangrené par les tendances claniques il est difficile d’inspirer confiance et fiabilité aux futurs sponsors qui ne manquent pas d’ailleurs. La saison transitoire à venir devrait servir de garantie pour rassembler les acteurs du football local ensuite convaincre de probables investisseurs. Un socle de relance car le football béninois aura besoin de tout le monde pour revivre.
Rafiou Paraïso, président du comité de Normalisation s’est assigné lui-même l’épineuse mission de rallier les futurs sponsors à la cause du football béninois. Espérons qu’il y parvienne.
Imposer les compétitions de jeunes à l’échelle régionale
La fédération avait l’habitude d’organiser une troisième division nationale avec une dizaine de clubs. En raison des budgets des clubs, il serait plus judicieux d’organiser une troisième division avec des phases régionales puis nationales pour la montée en D2.
Dans le même temps, les ligues devraient organiser un championnat U-17 dans le même esprit, avec des phases régionales regroupant les académies et équipes de jeunes d’une région puis une phase nationale en fin de saison.
Géraud Viwami
japrouve…cest parfait lidee
Bonne initiative.Mais comment vont-ils dégager ceux qui représenteront le Bénin dans les différentes coupes continentales?
J’aimerais avoir plus de précisions concernant les 7premiers de chaque groupe.
Super. Je me réjouis que cela soit penser et réfléchir je suppose. Car même si le Bénin ne participe pas à des championnats internationaux, je préfère regarder les matchs de mon championnat.
vivement quîls joignent l’acte a la parole
Aissi apres un mini chanpionnat entre les premiers
Géraud, bien pensé cependant, il manque de clarté par rapport au championnat de Ligue 2 transitoire. Il y aura t-il des montées? Pour le championnat tarnsitoire de Ligue 1, je pense que tel que décrit, il se jouera entre 19 cbuls et non 20. Pour finir une Ligue 2 régionale n’est pas très compétitive, mieux vaut chercher les sponsors et organiser un championnat nationale de qualité.
vivement que le championnat reprenne afin que la jeunesse beninoise regorgeant pas mal de talent puisse revivre.