En cette période de trêve internationale, Bjfoot.com dévoile le premier sujet d’une longue série qui sera consacrée aux joueurs binationaux qui pourraient renforcer les rangs des Ecureuils. Cette première escale nous amène en Allemagne, nous nous sommes penchés sur le cas du milieu offensif germano-béninois de Stuttgart, Daniel Didavi.
Né d’un père béninois et d’une mère allemande, Daniel Didavi (25 ans) est un milieu offensif. Il a fait toute sa vie au pays d’Angela Merkel. Formé à Stuttgart il a fait toutes ses classes au sein du club des catégories de jeunes jusqu’ à l’équipe première en Bundesliga. Il a connu les grandes heures du club Europa League en 2011 -2012 et a même côtoyé le champion du monde allemand Sami Khédira quand il était encore présent au club lors de ses débuts professionnels.
Didavi s’est installé ses trois dernières années comme un titulaire en puissance même s’il est souvent diminué par des blessures à répétition. Son club a perdu de sa compétitivité, la survie en Bundesliga est devenue primordiale. Loin des années européennes, Didavi a réussi à passer le cap de jeune joueur prometteur à celui de titulaire indiscutable.
Buteur contre Manchester City en pré saison, il a déjà marqué 2 buts en 7 apparitions après 8 journées de Bundesliga. Stuttgart est déjà en difficulté lanterne rouge. Sa saison personnelle est bien partie !
Il avait dit « Non » à Amoros !
La question que tous les habitués de la rubrique «Perf’ des béninois », se pose est la suivante : pourquoi Didavi ne joue pas avec les Ecureuils ?
L’intérêt de Bénin pour le joueur est réel et il a été matérialisé en 2012, pendant que Jordan Adéoti disait oui pour arborer les couleurs nationales du Bénin, Manuel Amoros, sélectionneur des Ecureuils avait essuyé un refus de Didavi qui avait 22 ans à l’époque et donnait priorité à l’équipe d’Allemagne Espoirs où il était convoqué. Rappelons qu’il a connu toutes les catégories de jeunes avec l’Allemagne.
Depuis l’eau a coulé sous les ponts. Didavi n’est plus sélectionnable chez les Espoirs Allemands, il passé la limite d’âge. Les places offensives sont très chères dans une Nationalmannschaft, championne du monde en titre. Même certains de ses coéquipiers en sélection espoirs comme les milieux de Dortmund, Gundogan et Draxler de Schalke 04 sont réguliers dans le groupe des A, la marche est bien haute pour le gaucher. Il pourrait avoir un coup de pouce dans sa carrière s’il rejoignait un club plus huppé. Justement le Bayer Leverkusen, battu la semaine dernière par le FC Barcelone en Ligue des Champions a des vues sur son profil et pourrait le voir signer en janvier prochain. Ce qui pourrait radicalement changé la donne et le rendre plus crédible comme sélectionnable ? Pas sûre !
Dans un club nettement plus ambitieux, impliqué la bataille des seconds derrière l’intouchable Bayern Munich et régulier en compétition européenne, Didavi aura peut-être sa chance. Si Karim Bellarabi, tunisien d’origine et Sidney Sam nigérian d’origine, tous deux joueurs de Leverkusen ont pu intégrer le groupe de Joachim Low. Il a de quoi espérer. Mais tout cela est bien loin pour l’instant.
Relancer l’intérêt en urgence grâce à l’Effet Gestede ?
Le manager de la sélection national, Laurent Djaffo et le sélectionneur Omar Tchomogo devront trouver les arguments pour convaincre Didavi pour plusieurs raisons.
D’abord parce que son profil serait une plus-value absolue dans le secteur offensif actuel des Ecureuils où il n’y a aucun profil comme le sien. Gaucher, technique et rapide, il assure en qualité d’ailier toute comme derrière l’attaquant. Une polyvalence qui peut se révéler bien utile lors des grands rendez-vous internationaux. Il est aussi réputé comme un bon tireur de coup de pieds arrêtés. Autant de qualités auxquelles les Ecureuils ne diraient pas non.
Ensuite, il a des attaches au pays, une bonne partie de sa famille paternelle y réside toujours. A l’été 2014, alors qu’il se remettait d’une longue blessure au genou, Didavi a séjourné pendant sa convalescence au Bénin avant de rejoindre son club quelques semaines plus tard.
Enfin, la dernière raison qui pourrait le pousser à choisir les Ecureuils, c’est ce que nous appelons « l’Effet Gestede », béninois par les origines de sa grand-mère, l’attaquant Rudy Gestde a choisi de porter les couleurs des Ecureuils bien qu’il pouvait espérer une convocation de la sélection américaine. Il a rejoint les Ecureuils depuis février 2013. Un choix de carrière internationale payant et il porte l’étendard du Bénin aujourd’hui à Aston Villa en Premiere League. Il est l’international béninois qui évolue au plus haut niveau en Europe. Alors Didavi on en reparle ?
Géraud Viwami
Joli article et bonne format de presentation. Parlez nous aussi de Aguenon, Tinhan ,Ligali , Hountondji et faites nous aussi un scoop sur les jeunes comme Faiz Gbadamassi, Farid Affo , ADILEHOU Moïse, GOMEZ Yohan , GLELE Morel Marc, VERDON Olivier, BAKARY Richard , AGUIAH Nelson, AKOGBETO Elie, NOUKPOKINNOU Judicaël Sénah etc… et aussi les nouvelles de OGOUTCHI Jean , Wisdom AKA.
Je ne peux que vous souhaiter du courage et surtout un encouragement pour les innovations qui vous cracterisent
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j’aurais souhaité que Didavi rejoint les écureuils car on a soif son talent ;
à présent, qell est la décision de daniel didavi? est-ce qu’il a pu être persuadé par tchomogo? mer6.