Entraîneur belge nanti d’un diplôme B belge et d’une licence A, connaisseur du foot africain de par ses expériences, il a passé un peu plus d’une décennie sur le continent. Daniel Claesen évoque le foot béninois…quelques jours avant de relever un nouveau défi dans un grand club de la sous-région…
Il a passé une saison à la tête de l’As Tonnerres et une autre chez les Dragons. Il a ensuite travaillé comme directeur sportif et technique d’Avrankou Omnisports et mené plusieurs détections de joueurs béninois. Daniel Claesen analyse le foot local « Le niveau du football béninois n’est pas mal. Cependant je crois qu’il y a beaucoup d’améliorations à apporter notamment dans le secteur de la formation pour le rendre plus performant. Et on peut l’améliorer progressivement, je pense, avec le temps et l’envie pour le sport-roi au Bénin ». Pour avoir côtoyé la majeure partie des joueurs, techniciens et dirigeants locaux, il remarque que le foot souffre d’un manque de reconnaissance locale aussi bien au niveau des joueurs que des techniciens. « Il faut faire confiance au joueur béninois de pure souche et leur donner leur chance à tous les niveaux. C’est mieux que d’aller à la recherche de joueurs étrangers qui n’apportent pas de plus au foot béninois et aider les coachs béninois à s’exprimer » suggère t-il.
Claesen a également piloté un projet de centre de formation au Togo et aussi travaillé pendant plusieurs années au Cameroun.
Sollicité aux quatre coins du continent pour son expertise il ne cache pas son faible pour l’Afrique et le Bénin surtout. Même si dans quelques jours, c’est du côté d’un grand club historique ouest-africain que son avenir l’emmène.