Il sera en fin de contrat en juin prochain avec Laval, pensionnaire de Ligue 2 française, Jordan Adéoti a très bien confirmé les attentes placées en lui. Plus régulier en milieu de terrain l’international béninois réalise l’une des meilleures saisons de sa carrière. Peut-être sa dernière en ligue 2 ?
En juin 2012, alors qu’il s’apprêtait à faire ses débuts internationaux avec le Bénin à Cotonou contre le Mali, on annonçait sa signature à Laval en ligue 2 en provenance de Colomiers en CFA. Jordan Adéoti (1.83m, 24 ans) venait de franchir un palier, un bail de deux ans en poche et des attentes à confirmer.
Sa première saison 2012-2013, celle qui devrait être dédié à l’apprentissage dans le monde professionnel, Adéoti avec son dossard 12, a pris sa chance et s’installant dès le départ dans l’effectif. Au final il a disputé 21 matches et marqué un but. Le premier de sa carrière pro. Il doit son temps de jeu à sa polyvalence, arrière droit, gauche, milieu relayeur, défense centrale, il a connu tous ces postes sous le maillot mayennais. Le club réussi son objectif maintien.
2013-2014, l’année de la confirmation
Cette saison, Adéoti a clairement franchi un cap dans le club, plus régulier, il s’est stabilisé en milieu de terrain. Laval connait beaucoup de difficultés et reste concerné dans la lutte au maintien. Le club souffre pour sa survie en ligue 2. Philippe Hinschberger, entraineur, en poste depuis 2007 a été remplacé en février dernier par Denis Zanko. Actuellement ils sont relégables, 19e avec 26 unités à quatre points du premier non-relégable. Ils devront lutter jusqu’au bout.
Personnellement, Adeoti fais déjà beaucoup mieux que la saison dernière, il compte 25 apparitions dont 24 en tant que titulaire d’affilée sur 27 possibles. Il a été remplaçant une seule fois lors de la première journée où il a eu droit à 15 minutes. Et depuis, il a gagné sa place et marqué une fois. Il a d’ailleurs été plusieurs fois joueur du mois sur les sites des supporters Tangos.
A quatre mois de la fin de son contrat Adéoti n’a va-t-il pas le droit de rêver ? De ligue 1 ? Il en a les moyens désormais. Ou d’un club plus ambitieux en ligue 2 ou encore prolonger.
Colomiers, le tremplin idéal
Pourtant rien ne prédisait qu’il pouvait faire carrière professionnelle. Quand il quittait le centre de formation de Toulouse, qui ne lui pas offert de contrat professionnel en 2008. A 19 ans, il a pris patience pendant quatre saisons à Colomiers (99 matches/12 buts en CFA). Un tremplin réussi pour lui.
Il compte cinq sélections sous les couleurs béninoises et devrait présent pour les éliminatoires de la Can 2015 à partir de Juin.
Géraud VIWAMI